LES HYPOCRITES.
Tous ceux là personne ne les aiment
Non plus :
LES HYPOCRITES.
Il y en a qui sont gonflés
Ils critiquent toujours les autres dans la vie
Et pointent du doigt avec des mains souillées
En prêchant que des absurdités comme homélie
Ils ne savent faire une prière pour eux
Mais veulent chez autrui célébrer
A des brebis très éclairées et pieux
La grande messe avec un sermon d’insanités
Tout cela c’est ridicule et bien honteux.
Ha ces faux et sournois oiseaux de malheur
Il est temps qu’ils comprennent vite
Qu’on a marre du corbeau qui critique la noirceur
Et qu’on n’aime pas les hypocrites
Car on trouve l’âne un peu trop ridicule
Qui surnomme bêtement la mule
« Grandes oreilles et reine des têtues »
Turlututu bien entendu qui l’eu cru
Hypocrite , hypocrite
Connais-toi toi-même
Hypocrite , hypocrite
Retourne tes yeux sur toi-même
Hypocrite, hypocrite
Lave déjà ton cœur
Hypocrite , hypocrite
Décrasse d’abord ton cœur
Hypocrite , hypocrite
Lave tes mains souillées
Hypocrite , hypocrite
Et fous-nous la paix .
Et ces hypocrites ils sont tous fiers
C’est comme dans la cuisine qui brille
L’écumoire , la passoire et le gruyère
Qui disent à la petite aiguille
LES HYPOCRITES.
Qu’elle a un trou
De qui se moque t’on
C’est un peu fou
Pour ces bandes de couillons
Qui ont les yeux pleins de boue
Les corbeaux qui ont peur de la noirceur
Qu’ils nous fichent la paix dès maintenant
Tous ces dégueux oiseaux de malheur !
Hypocrite , hypocrite
Connais-toi toi-même
Hypocrite , hypocrite
Résous déjà tes problèmes
Hypocrite, hypocrite
Garde ta sagesse pour toi
Hypocrite, hypocrite,
Trop sage pour les autres
Hypocrite , hypocrite
Retourne tes yeux vers toi,
Tu n’es pas des nôtres
Hypocrite , hypocrite
Pour voir comment tu es toi-même
Hypocrite , hypocrite
Non , tu ne seras pas notre apôtre .
Corrompu de corps et de cœur
Non , tu ne seras des nôtres
Et va te faire voir ailleurs,
On n’a pas besoin d’apôtre
Bossu qui ne voit sa bosse
Et voit celle de son confrère
C’est pire qu’un méchant gosse
Qui méprise son propre frère
C’est toujours comme ça
Mais ce n’est pas marrant
Ce monde là ne changera pas
Et pour nous c’est très embêtant
Le cochon dégueu et crasseux
Qui dans ses injures copieusement
Traite autrui de sale pouilleux .
LES HYPOCRITES.
Cher Candidat,
Nous n’oserons pas vous demander si
Vous êtes hypocrite,mais tout ce que vous
Nous proposez dans votre programme et
Dans vos engagements pour la nation et
Le peuple,tout cela est –il vraiment sincère
Et qu’est ce qui vous départage des autres
Candidats ?
Quelle peau de colle, comment
S’en débarrasser, oui,
LE PARASITE.
Toute bonté a ses faiblesses
Exploiter toutes mes largesses
Et m’appeler mon ami
Oui, mon œil, j’en ris.
Ton amitié c’est quoi ?
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi,
A quoi ça rime tout ça ?
Les mains vides jamais d’argent
Avec tout ce que tu me prends
Tu t’en tires bien tout le temps
Mais cela durera t-il longtemps ?
Et si je n’existais pas
Tu ferais quoi, dis le moi.
Tu serais plus souvent chez toi
Ou à la recherche d’un autre toit
Jamais chez moi
Ca te va comme ça.
Dis-moi chez toi
Fait-il trop froid,
Et chez moi ton vrai coco
Assez ou même trop chaud
LE PARASITE.
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Ta maison est-elle possédée
Ou habitée par des esprits frappeurs
Oui, ces mauvais génies destructeurs
Toujours très difficiles à contrôler ?
Pour toi la vie est trop belle :
Toujours fourchette chez gamelle
Jamais gamelle chez fourchette
Oui, si j’avais de la galette
J’aurais déjà payé mes dettes
Et gratter moins souvent ma tête.
Pour toi tout est facile
A la campagne ou à la ville
Toujours fil chez aiguille
Jamais aiguille chez fil
Si chez-moi c’est chez toi,
Chez toi ce n’est pas chez moi
D’ailleurs je ne sais pas
Où t’habites, toi et si toi
Tu as un toit, un chez toi
Oui, où je ne sais quoi.
En tous les cas ce que je vois
Toujours chez moi, jamais chez toi
Et si jamais t’as un autre toit
Que chez moi c’est où ça.
Toujours chez-moi
Jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi
Ca rime a quoi ?
Est –ce boire ma gnole,
Vider ma p’tite fiole,
Piquer ma gamelle,
Vider mes bouteilles,
Emprunter ma bagnole
Et vouloir mes grolles,
Toi un vrai pot de colle
Et pauvre quidam
Pourquoi pas ma femme ?
LE PARASITE.
Culot toi pique assiette
Partout dans l’Hexagone
Tout ce qu’on te donne
Non ce n’est pas des miettes
Mais ce n’est jamais à ton goût
Mais tu veux dans ta musette
Toujours emporter un bout,
Vraiment tu te fous de nous.
Parasite, parasite,
Bouffe tout
Mange tout
Parasite, parasite
C’est ouf
Ca me bouffe
Parasite, parasite
Ca me gonfle
Et toi parasite, parasite
Tu me gonfles,
Jamais chez toi
Toujours chez moi
Chez toi les huissiers
Ont-ils tout ramassé,
Te reste t’il plus de mobilier
Ou ta maison a-t-elle brûlée ?
Ou bien est ce pour m’emmerder,
Que tu es chez moi toute la journée ?
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Où est ton chez toi,
Moi je ne connais pas.
La tempête des profiteurs
A-t-elle balayée ton toit ;
La foudre de l’horreur
Détruit ton chez toi
Ou ta maison est elle habitée
Par des revenants frappeurs,
Des fantômes ou hantée
Par des génies de malheur ?
LE PARASITE.
Toujours les puces
Chez les chiens
Jamais les chiens
Chez les puces.
Parasite, parasite
C’est grâce à moi tu existes,
Parasite, parasite
Si chez moi c’est chez toi parasite
Je signe et insiste
Déchire ma carte de visite
Mais crois – moi je resterai chez moi
Car pour moi encore j’insiste
Non, vraiment parasite,
Chez moi ce n’est pas chez toi.
Parasite, parasite
Toujours le râtelier
Chez la bouche
Jamais la bouche
Chez le râtelier.
Parasite, parasite
Tu m’empoisonnes la vie
Parasite, parasite
Trouve un autre logis
Parasite, parasite
Je ne suis pas ton ami.
Non, parasite, parasite
Car tu parasites ma vie.
Parasite, parasite.
Toujours les poux
Dans les cheveux,
Jamais les cheveux
Chez les poux
Parasite, parasite.
Toujours les morpions
Chez l’homme
Jamais l’homme
Chez les morpions
Parasite, parasite.
LE PARASITE.
Parasite, parasite
C’est grâce aux autres
Que vraiment tu existes
Sans jamais te gêner
T’es l’hôte chez les autres
Parasite, parasite
Même si c’est commun
Tu fumes, fumes
Toujours en commun
Nos blondes, nos brunes
Parasite sans gêne,
Sans gêne dans l’âme
Importun quidam
Oui, si ça te gêne
De rester de temps en temps un peu à jeun
Même pendant le carême
Chez moi ce n’est pas le marché commun
Faut que tu comprennes
Ma femme, oui, ma femme
Mon amour suprême
Non, non, non quidam,
Celle que mon cœur aime,
C’est pour un,
A savoir ma poire,
Et ce sera toujours pour un
Je te le dis ce soir
Non, non ma femme
Ce n’est pas pour ta pomme
Je te le dis homme à homme,
Non, non, non quidam
Ni pour toi, ni non plus pour aucun
Non, non, non quidam
Oui, ma femme c’est ma femme,
On ne veut aucun marché commun
LE PARASITE.
Je te le dis quidam
D’homme à homme
Non, ma femme
Ce n’est pas comme,
Tous en commun,
Comme mon rhum
Qu’on boit en commun.
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi :
Bien m’exploiter, moi ?
Non, tu ne dors pas
A la belle étoile,
Tu veux me foutre moi
Bien plus qu’à poil
En me dépouillant vraiment
Vraiment jusqu’à l’os.
Si mes chers gosses
Ont assez pour se mettre
Sous leurs petites dents
Tu te crois malin peut être
Abuser d’un couillon
C’est quoi un tel comportement
Et dis ça va durer longtemps ?
C’est sûr bien sûr que non.
Parasite, parasite
Toujours bernard-l’ermite
Dans la coquille,
Jamais la coquille
Chez bernard-l’hermite,
Parasite, parasite.
T’as rien d’autre
A faire mon cher
Que d’être chez les autres
T’es pire mon cher
Que les colles roche
De nos rivières
Car là où ça cloche
Tu es toujours collé
Chez nous sans te gêner
Et tu crois qu’on est obligé.