L’ENFANT MAL AIME.
Le pauvre malgré tous ses efforts
Il ne sera jamais heureux même à
Noël :
L’ENFANT MAL AIME.
J’allume ma radio
J’écoute les infos
Encore un marmot
A qui on a fait des bobos
Ah Mon Dieu ces salauds
Si je pouvais leur dire un mot
Ces commandos pas rigolos
Bien sûr me feraient aussi la peau
Bien sûr m’interneraient à l’hosto.
L’enfant mal né
Est toujours mal traité,
L’enfant mal né
Lui qui n’a pas demandé
De naître un jour de malheur
Pourquoi toujours est-il
Le malheureux souffre douleur
De tous ces grands débiles ?
Mon pauvre enfant
On sait que c’est dur pour toi
La mobilisation te sortira de là
Pourquoi mon enfant
Ils s’en prennent à toi
Pourquoi tous ces méchants
Te font endurer tout ça
Oui, cela nous touche tout ça.
Toi-même tu ne sais quoi dire
Si c’est vraiment par bon plaisir
Que tes parents te fon t souffrir
Ne serais-tu pas l’enfant du désir
Le fruit de leur charnel plaisir
Oh ta vie quelle gouffre de soupirs !
Mon pauvre innocent
Ton infortune nous a émus
Mais beaucoup de parents
Et le comité des enfants battus
L’ ENFANT MAL AIME .
Se sont mobilisé pour toi
Courage on te sortira de là.
Et tu sers aimé pour une fois
Quitte à te donner un autre toit !
L’enfant mal aimé
A plusieurs noms :
Menteur, mal élevé,
Dégoûtant, mouton
Malpropre, cochon
Quel drôle d’identité !
Mon Dieu quels vilains noms
Il a comme patronyme
Et pourquoi tous ces prénoms
Sont-ils synonymes
Avec que des noms d’oiseau
Tels que miraud, idiot, débile,
Méchant, dégoûtant, bourreau
Crétin, con, mal élevé, imbécile
Souffre douleur des méchants,
Victime de leurs mauvais sangs,
De toutes les mauvaise situations
Grandiras-tu looké constamment
Dans le maillot de la résignation
Quel courage, je te plains mon enfant …
Mais on se mobilise pour toi mon enfant,
On t’enlèvera des mains des méchants.
Souvent l’enfant mal né
Traîne partout où il passe
Tout ce qu’on lui fait endurer
Oui, les sévices des gens dégueulasses
Oui, l’enfant mal né
Dans son sourire il a mal
Toujours blessé, ridiculisé
Et gavé d’une anorexie mentale
L’enfant mal né
Dans sa chair meurtrie
A bien du mal à cacher
A part son ankylose d’esprit
L’ ENFANT MAL AIME .
Tous ses bobos et blessures
Coupures et scarifications
Voilà un peu ce qu’il endure
Constamment avec les méchants
L’enfant mal né
Par la magie de la malchance
Tous les films qu’il peut télécharger
Avec gencod et bonne référence
Se lisent en trucages malsains
Sur ses consoles de M .P . 3. P .S . P.
Avec à la clef des mots vilains
Que je tairai par humilité et respect,
Et quand il consulte ses textos
Ou reçoit des s.m.s. ou des emails
C’est toujours les mêmes mots
Oui, une kyrielle de kyrielle
De durs et vilains noms d’oiseau :
Tels que fada, gaga, con, idiot,
Fêlé, pédé, simplet, bon à rien, coco
Arriéré, enfoiré, pigeon, mouton,
Grosse merde, caca, nulard, vilain,
Gros porc, malpropre, crade, cochon,
Ridicule, grand fou, stupide, crétin …
Grosse merde, fainéant, grand couillon.
Cher Candidat,
Tous ces enfants mal traités par leurs
Parents connaîtront ils le bonheur un
Jour quand vous serez au pouvoir de l’état ?
Beaucoup de pères adorent les enfants
Qui ont hérité leur mauvais caractère
Et se flattent quand on leur dit :
TEL PERE, TELS VICES.
La main sur le cœur
Mon père m’avait dit fiston
Un homme qui meurt
En laissant des garçons
Sa mémoire perdure
Et il avait raison bien sûr.
Oui, papa pour de bon
Tu avais vraiment raison
Tu étais un talentueux musicien
Et je suis moi-même musicien.
Tu aimais beaucoup les femmes
Quant à moi j’adore les femmes.
Tel père, tel fils
Sois heureux papa
Y a photo papa
Tel père, tels vices
Sois heureux papa
Tel père, tels vices.
Quand on me voit
Tous on te voit
Quand on me voit
Chacun te voit
A travers moi
Sois en fier papa.
Oui, papa je le confesse
Toi et moi c’est pareil
Un sacré beau coco fesse
Tendrement mûri au soleil.
Pas besoin d’a. d. n.
Pour savoir si je suis ton fils
Car on a les mêmes gènes
Concernant les mêmes vices .
Tu aimais la musique
Et j’adore la musique,
Tu aimais trop danser
Et j’adore swinguer
TEL PERE TELS VICES .
Tu étais le grand coq du village
Et moi la coqueluche de l’Ermitage
Oh oui, papa si tu savais
J’ai tout hérité de toi
Tout ce que tu aimais
A mon tour j’adore moi
Oui, tu avais raison papa
Tout le monde te voit
Tu vois à travers moi
Tu dois en être fier papa.
Oui, papa je le confesse
Toi et moi c’est pareil :
Une paire de coco fesse
Typiquement mûri au soleil.
Feu mon papa nous sommes un
Je ne suis pas ton fils pour rien
Toi et moi on a tout en commun
Et ton a. d .n. c’est pareil au mien.
Tel père, tel fils,
Tel père, tels vices
Comme deux gouttes d’eau
On se ressemble
Tel père, tels vices,
Tel père, tels vices
Comme des vrais jumeaux
On se ressemble.
Tel père, tel fils,
Tel père, tels vices.
Toi et moi tout en partage
Oui, ta mémoire de malice
Perdurera dans les âges
Et après moi tous mes fils
Influeront dans nos vices
Et seront notre doublure de malice
Je le sens bien sûr tous mes fils
Auront eux aussi tous nos vices.
Pas besoin d’a .d .n . Pour savoir
Que je suis ton fils bien aimé
Et tous tu peux vraiment me croire
Tu le sais je t’ai toujours adoré !
TEL PERE TELS VICES .
Cher Candidat,
Les fils des grands bandits finissent
Par devenir comme leurs géniteurs-
Ne devrait-on pas les surveiller de plus près ?
Tout ce qui se ressemble s’assemble, c’est
Bien connu, non ?