VIENS CHEZ MOI.
A nos enfants bien aimés leur
Dira t’on assez de ne jamais suive
L’étranger qui leur dit :
VIENS CHEZ MOI.
Quel temps de chien
Je ne te sens pas bien
Tu tremblotes
Pauvre cocotte
T’as trop, trop froid
Vite viens chez –moi
Pour te réchauffer
Coucou c’est moi Honoré
Le grand roi de l’hospitalité
Viens chez moi
Viens te réchauffer,
Viens chez moi
Viens t’abriter
Viens chez moi
C’est moi Honoré
Le roi de l’hospitalité.
C’est de bon cœur, tu sais.
Ou t’habites,
Ou t’habites ?
« Devine, devine »
Rue Lépine ?
« Tu brûles, non, non,
C’était il y a bien longtemps
Où t’habites,
Où t’habites
A Maisons Laffitte
Réponds vite
« Tu brûles, non, non
A Pavillons Sous Bois
Bien évidemment
Tu me comprends
Viens avec moi.
VIENS CHEZ MOI.
Viens chez moi,
Viens te réchauffer
Viens chez moi,
Viens t’abriter,
Viens chez moi
Chez moi c’est chaud,
Vite, décide toi,
Viens, dehors il ne fais pas beau.
Le froid est sec
T’as la tremblote,
J’ai du bois sec,
Pauvre cocotte
On fera avec.
Tu cries ouille, ouille
La neige te mouille
Tu cries ouille, ouille,
Les gens se grouillent
Et tu grelottes
Pauvre cocotte
T’as l’onglée
Moi le doigté
La neige te mouille
J’ai du bois couille
Et du cœur de chauffe
Ouille, ouille, ouille
Ca chauffe, ça chauffe.
Viens chez moi
Viens te réchauffer
Viens chez moi,
Viens t’abriter,
Viens chez moi ,
Dépêches toi,
Tu as trop froid,
Ne reste pas là.
VIENS CHEZ MOI.
Où t’habites,
Où t’habites
Devine, devine
Rue de Lépine ?
Non, ma joline
Où t’habites,
Réponds vite?
22, rue D’Aumale
A Pavillons Sous Bois
Normal, normal, vital.
Et surtout crois moi.
Viens chez moi,
Viens t’abriter
Qu’attends –tu, toi,
Dehors tu veux crever ?
T’as la tremblote,
T’es transie de froid
Et tu grelottes,
Pauvre cocotte,
Viens chez moi
Ouille, mouille, mouille
Regarde moi ça,
La neige te mouille
J’ne suis pas un arsouille,
Viens chez moi
J’ai du bois couille,
Non, tu n’y penses pas ?
Un bon duvet
Plein l’estomac
Dis, tu le sais,
Mieux qu’un sac,
VIENS CHEZ MOI.
J’ai du bois flambeau
Pour te réchauffer
Et un lit bateau
Bien douillet,
Tu vas apprécier,
Il ne fait pas beau,
Vas – tu te décider ?
Alors dis un mot.
Viens chez moi
Viens t’abriter
Viens chez moi,
Viens te réchauffer,
Il fait trop froid,
Viens chez moi,
tu veux mourir là,
Mais dis – pourquoi,
Oui, t’habite,
La rue Lépine
A Maison Laffitte,
Sûr, je devine
Où t’habites,
Où t’habites ?
A Pavillons Sous Bois ;
Bien évidemment,
Ne perds pas de temps, toi,
Comme tu me comprends.
Tu es vraiment têtue,
Vite, viens chez –moi,
Des violeurs dans les rues,
Tu n’en as pas peur, toi ?
Viens t’abriter,
Je t’épargnerai tout cela,
Viens te réchauffer,
Tu me remercieras.
VIENS CHEZ MOI.
Cher Candidat,
Ne croyez-vous pas qu’on devrait
Castre même chimiquement tous les
Grands récidivistes pédophiles car
Ils vous diront tout le temps qu’ils
Ont eu encore des pulsions ?