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Lettre ouverte aux présidentiables de mai 2012.
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17 avril 2012

SOUFFRANCE.

 

 C’est très malheureux pour tous ceux

Qui n’ont connus que cela toute leur vie , la :

 

             SOUFFRANCE.

 

Oui, bien sûr tous on le sait

On ne peut pas démentir Hugo

Et c’est pour cela qu’on fait exprès

Pour aggraver tous nos maux.

 

Il disait oui, oui, c’est vrai

« Est-il des hommes qui dans leur chair

N’ont pas gémis, n’ont pas criés,

Et des cœurs qui n’aient pas soufferts

 

Est-il des yeux qui n’aient pleurés,

Des corps qui n’aient pas souffert,

Des bouches qui n’aient pas criées,

De galère, de  souffrance et de misère !  

 

Et dans leur tête n’ont pas eu mal,

Des ventres qui n’aient pas eu faim,

Des malheureux sans panne sociale,

Des mauvais jours sans lendemain ?

 

Mais est ce une raison

Pour nous faire souffrir

Sans travail, sans argent

Qu’allons nous devenir ?

 

On mène une vie d’abstinence,

On galère du matin au soir,

Chez nous c’est la grande souffrance

Et constamment on broie du noir.

 

 Souffrance, souffrance,

La nouvelle identité

De la jeunesse de la France

Et c’est dur à supporter.

 

S’il n’y avait pas les Restos du Cœur,

La Croix Rouge, La Soupe Populaire

Pour un peu soulager notre malheur,

Rendre plus légère notre misère

 

 

 

 

 

 

 SOUFFRANCE.

 

Quand va-t-on avoir un gouvernement

Qui s’occupera de tous les pauvres gens,

Et cesser de les étrangler dans les prélèvements

Alors qu’on est tous des dépossédés et sans argent.

 

Pourquoi toujours chercher à s’excuser,

Est-il des yeux qui n’aient pleurés,

De bouche qui n’ait jamais pas criée

Des ventres qui n’aient jamais grondés ?

 

Ministres on a tous mal et on vous le dit

Mais combien d’entre vous nous comprennent

Alors que vous permettez toutes sortes de folies

Sans que cela un seul instant ne vous gênent

 

Dites-nous le français moyen

Doit-il toujours compter sur les associations,

Sue la bonne charité des citoyens

Alors que vous diminuez toutes les subventions ?

 

Avez-vous mesuré notre souffrance,

Quel jour vous analyserez toutes nos doléances,

Sans argent nous qui sommes dans l’indigence

Comment on pourra payer toutes nos quittances ?

 

Y a-t-il des grandes oreilles qui écoutent

S’il pleut dans nos vies malheureuses,

Qui voient ceux qui errent au bord de la route

Et qui sont des familles nombreuses ?

 

Il en serait encore temps vu notre souffrance

Même si on sait qu’on nous dira d’avance

Est-il des cœurs qui n’aient souffert,

D’homme qui n’ait pas eu mal dans sa chair,

 

Que demande le peuple, pas votre paie

Mais une augmentation et de l’oseille,

De jour en jour tout augmente sauf notre salaire

Croyez-vous vraiment qu’on va se laisser faire ?

 

Dans les entreprises c’est le gel des salaires

Et quasiment dans toutes les corporations

Prélevez une carotte sur nos grilles de salaires

Et constatez ce gros manque de complément.

 

 

 

 

 SOUFFRANCE .

 

Tout augmente, on essaie d’être pragmatique

Mais croyez-vous que c’est facile pour nous ?

Bien sûr vous vous en fichez vous les politiques

Personne ne se met à notre place, ah non, pas du tout !

 

Ah oui, on oubliait bientôt devant les photographes

Même si on a les mains très sales sur les marchés

Vous passerez nous serrer la main avec des autographes

En essayant encore une fois de nous faire rêver.

 

Mais sachez le mai 2012 le vote sera vraiment utile

C’est sûr beaucoup d’entre vous seront très déçus

Puisque pour vous nous tromper c’est si facile

Mais aux urnes on sanctionnera ceux qu’on ne veut plus.

 

 

  SOUFFRANCE.

 

      Cher Candidat,

 

   En 2012 votre installation à L’Elysée pour au moins

Espérons le pour vous un quinquennat,

Pourrez-vous mieux comprendre la souffrance du peuple

Français même si les caisses sont vides ?

 

 

 

 

 

        

 

 

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