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Lettre ouverte aux présidentiables de mai 2012.
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17 avril 2012

TROP DE DENTS.

 

  Quand la misère frappe les dépossédés s’ils

Arrivent qu’ils aient une maigre pitance à partager

C’est toujours la même chose à chaque fois :

 

      TROP DE DENTS.

 

Si pauvreté n’est pas un péché

Ni un vice, ni une vertu, ni un défaut   

C’est très facile de constater

Que cette vie de misère c’est pas rigolo.

 

Oui, l’argent ne fait pas tout,

Mais une vie qui cherche sa vie,

Pour le pauvre sans le sou

Au quotidien c’est très dur aussi.

 

Toujours trop de dents,

Non, jamais assez de pain

Pour les pauvres gens,

Oui, c’est dur au quotidien.

 

Trop de ventres qui grondent

Partout en plein centre du monde,

Toujours trop de grandes  dents

Pas assez d’argent n’ d’aliments.

 

Divinité de la bonne abondance

Donne leur de quoi soulager

Leur infortune, leur souffrance,

Merci d’avance pour tous vos bienfaits.

 

Oui, ils sont beaucoup trop nombreux

Toux ceux qui n’ont rien comme d’argent

Et qui pleurent amèrement sous les cieux                

De leur coquin de sort ces pauvres manants

 

N’ont qu’un seul grand cri de souci 

Qui ébranle tant l’autel de la précarité,

De la charité et surtout du Pain de Vie

Mais y a-t-il des oreilles pour les écouter :

 

Jamais assez de pain,

Toujours trop de dents

Pour ceux qui ont faim,

Dieu donne-nous du pain.

 

 

 

 

 

 TROP DE DENTS.

 

A nous qui n’avons plus rien,

Avec l’indifférence notre seul recours

C’est toi seul, tu le sais très bien

Dieu de toute bonté et de grand amour !

 

 

Quand on est pauvre

On n’a pas d’amis

Sauf tous les grands soucis

Qui vous rendent chauve,

 

La pauvreté est un étranger

Dans son propre pays :

Les bidonvilles de la précarité

Et tout ça c’est dur aussi.

 

Et ça aussi c’est trop malheureux

Pour ces pannés qui nous font pitié

Qui n’ont jamais un patard au creux

De leurs pauvres mains percées.

 

Au pauvre pas de crédit,

Il est le rebut de la société,

Et sur le triste chemin de sa vie

On le traite toujours sans pitié.

 

Alors constamment un seul cri de souci

Très poignant et toujours  déchirant

Comme une partition sur leur ligne de vie

Est tatoué profondément noir sur blanc :

 

Jamais assez de pain,

Toujours trop de dents

Pour ceux qui ont faim,

Dieu aie pitié des tes enfants !

 

Avec la pauvreté et la précarité

Malgré tout il faut faire aller

Avec tout le si peu qu’on a

Et si jamais vraiment on a.

 

Bon sort, mauvais sort,

Maudit sort, coquin de sort,

Non, on ne choisit pas

Toute une vie de tracas,

 

 

 

 TROP DE DENTS.

 

Ni exprès sa mauvaise destinée

Pour hurler toute la journée

Dans un seul et douloureux cri

Sur le long chemin de la vie :

 

Non, jamais assez de pain,

Toujours trop de dents

Pour les boyaux crève la faim

Et des ventres gonflés de vent.

 

Le paumé dans son triste sort

Saint Donné est toujours mort

Et saint Prêté est bien malade

Et sa vie est à la dégringolade

 

Et chante toujours sa même chanson :

Dieu clément et bon

Jamais assez de pain,

Toujours trop de dents

 

Pour ceux qui ont faim,

Vois comment on galère,

Soulage notre misère,

Entends-nous, soulage-nous,

Aie pitié de nous, aide-nous ;

 

Et toi méchante pauvreté

Si tu prenais congé de nous,

Si tu pouvais nous oublier

Et ne plus revenir chez nous,

 

Pauvre de nous, pauvreté

Donne-nous notre chance,

Comment faire pour nous oublier,

Ecarte de nous ta malchance,

 

La souffrance, l’indigence,

Embellis notre vie avec la baraka,

Enrichis notre vie en abondance,

Non, pauvreté personne ne veut de toi !

 

Entends-nous vite barre-toi

Et surtout ne reviens plus,

Personne ne te désire, toi

Nous as tu tous bien entendu ?

 

 

 

   TROP DE DENTS.

 

    Cher Candidat,

 

 Cher futur président vous au pouvoir

En 2012 où allez-vous et votre équipe

Prendre de l’argent pour venir en aide aux

Plus démunis sachant que les caisses de l’état

Sont très vides ?

 

 

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