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Lettre ouverte aux présidentiables de mai 2012.
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28 mars 2012

LES VISAGES.

  

      Des hommes et des femmes ont de tous 

 Les temps marqué l’histoire et il y a beaucoup

De gens qu’on ne peut pas oublier surtout :

 

     LES VISAGES.

 

 Député-maire nous voici tous réunis

Devant vous à l’Hôtel de Ville aujourd’hui

A Evry  Place des Droits de l’Homme

Et du Citoyen ,nous les femmes et hommes

 

En accord avec ceux de la Place de la Commune

Et de tous les citoyens nos petites communes,

De tous les coins du Francilien,

Nous les Essonniens,les Evryens

 

Qu’avez-vous vraiment de bien à nous dire,

Voulez-vous nous parler des visages populaires

De ceux qui savent ce que c’est que souffrir

Comme Lula le nourricier frère des grabataires ?

 

Ou nous parler comme Victor Hugo des Choses vues

De Claude Gueux d’hier ou d’aujourd’hui,de l’Avenir,

Des Pauvres Gens Après la Bataille,des exclus,

De tous Les Misérables qui ne cessent de souffrir,

 

Ou de tout  ce qu’il disait des grands profiteurs ?

Raïs ,présidents corrompus,despotes impétueux,

Sultans tous puissants ,autocrates,dictateurs

Grands usurpateurs de pouvoir,tyrans impérieux,

Grands magnats et nababs du pétrole,grands rois,

Patrons,P.D.G. boss de la grande distribution,

A ouvriers à bas salaires,arrivistes,riches pachas,

Grands administrateurs multimillionnaires gourmands,

 

Votre grande pompe,votre luxe,votre apparat,

Votre faste,votre magnificence,votre abondance,

Votre capital,votre patrimoine,votre grand éclat,

Votre apanage,Crésus qui nagez dans l’opulence,

Grands parvenus vos immenses trésors,satrapes pourris,

Vous qui êtes cousus d’or,toutes vos ressources

Grand pachas vos fortunes et vos inhumains profits,

Votre polysémie,vos grands succès,votre cotation en bourse

 

 

 

Vous qui avez énormément du blé on le sait

Vous qui avez de l’oseille,qui roulez sur l’or

Vos immenses fortunes reposent c’est vrai

Sur des hommes robots et de leurs efforts,

Sur les reins ,les bras colonne vertébrale,

 

La force,la sueur ,la fatigue démesurée

De l’esclavage moderne et antisociale

De tant d’automates, de pauvres ouvriers

De la contrainte sans protections sanitaires

Largement exploités dans vos ateliers

Avec leurs ventres sans pain et un maigre salaire

Sans garantie ni contre partie sauf quelques pièces,

Vous, vous en foutez même en les entendant gémir,

Inhumains vous appelez cela faire durer le commerce

Mais trop jouir n’a pour équilibre trop souffrir ;

Remercions Victor Hugo d’avoir dès son temps ,

Son époque bien constaté la mauvaise pratique

Des grands patrons et de tous ces méchants ,

Il nous a laissé des ouvrages magnifiques

Tels L’ Année Terrible,La Trompette du Jugement,

La Conscience,Le Parricide ,La Fin de Satan

Mais on se demande tous c’est pour quand

Avec tous ces tyrans,tous ces méchants,

C’est sûr La Légende des Siècles racontera

Encore longtemps l’histoire de Caïn ,

D’Angelo,tyran de Padoue un scélérat

Qui ne faisait jamais autour de lui du bien.

 

La Vache me diriez-vous les gouapes et Le Pape

Associant Les Chants du Crépuscule

Avec Les Voix Intérieures pour calmer les satrapes

Ce n’était pas quelque chose de ridicule.

 

Des visages,des visages

Il y a des visages de pouvoir

Qui ne sont jamais sages

Des raïs qui nous font tant voir

De toutes les couleurs dans la douleur

Oui,des dictateurs et génocidaires

Qui déciment tant d’innocents

Pour une question d’ethnie ou de religion.

 

On a tous dans notre mémoire

Des visages qui ont marqué l’histoire ,

Des visages qu’on aimerait voir

Ou effacer dans notre mémoire

Et d’autres qu’on aimerait connaître

Voir ,revoir ou ne jamais plus revoir

Ou qu’on aimerait voir disparaître

Pour nous éviter des histoires,

Oui, ceux qui ne devraient jamais naître,

Ceux qui nous envoient paître,

Qui troublent notre bien être,

Les dictateurs ,les faux,les traites.

 

Des visages sages ou sauvages

Qui toute leur vie s’engagent

Pour notre bonheur ou notre malheur

Il y en a de toutes les couleurs,

De toutes les valeurs,

De douceur ou de terreur

Qui nous font honneur,

Qui nous font très peur

Et nous donnent mal au cœur,

Des visages,des visages

On aura toujours en mémoire

Des bonnes ou mauvaises images

Qu’on aimerait voir ou ne plus revoir

Des visages et des images

Il y en a des notoires

Qu’on a tous pas envie de voir.

 

Il y a des visages pétris de misère désespérante

Qui attendent inlassablement depuis longtemps

Que la levure de la croissance augmente

Le pouvoir d’achat et  pour leurs provisions,

 

Nous avons la gueule de l’homme à deux visages

Qui ne sait pas nous regarder dans les yeux,

Qui nous trompe  avec leur bagou, tout leur ramage

Que nous soyons jeunes,âgés ou vieux.

 

Car ils savent qu’on a ralbol de leurs discours lénifiants

Sachant qu’ils ne sont pas bons nageurs au milieu de la vague

Alors ils nous racontent n’importe quoi comme des couillons

Mais nous leur disons fermement ça suffit,arrêtez vos blagues.

 

Parlerez-vous de la Medef qui favorise les patrons

Et dans ce cas là ils sont bésef à faire des ronds

Sur le dos des pauvres gens malheureux

Qu’ils exploitent et leur donnent si peu

 

Ou des ces riches où leur bonheur et leur opulence

Reposent sur l’exploitation des pauvres ouvriers

En de toutes sortes de durs labeurs dans la souffrance

Et dans d’inhumains travaux très mal payés

Dans un esclavage moderne déguisé,autorisé

Et en trinquant chacun avec une tierce

 

Disent pourvu que ça dure le commerce,

Nos esclaves se suffisent avec quelques pièces.

 

Allez-vous parler de tous ces visages,

De tous ceux qu’on veut réduire en esclavage,

Qu’on harcèlent,stressent en les poussant au suicide

 

Ont-ils des remords et regrets ces homicides ?

 

Des visages il y en a de toutes les couleurs

Et quel que soit sa race,sa culture ,son origine

Tout visage connu ou inconnu a ses propres valeurs

Alors un peu de bon sens ne méprisez aucune trombine.

 

Certes il y a des tronches qu’on aimerait pas voir

Pour leur air déroutant ou leur de faux - cul,

D’hypocrites ou de menteurs on ose vous y croire

Ou ceux qui ont une tête de faucheton non plus.

 

Parlerez-vous du visage d’Emile Zola

Et les patrons qui nous font travailler La Terre

Comme La Bête Humaine Au Trépas

Et qui nous paient au prix de La Débâcle financière ?

 

Même si nous sommes Fort comme la mort

Comme le dit si bien Guy de Maupassant

Nous subirons toujours et peut-être demain encore

La contrainte de Les quatre évangiles qui sont :

 

La fécondité,Le travail,La justice et La vérité

Et selon René Guémon La crise du monde moderne

Et le Règne de la quantité vous savez ce que c’est

La productivité avec l’esclavage moderne.

 

Avec Paul Adam il faut que nous ayons La force

Pour supporter Le feu et L’enfer d’Henri Barbusse

Et être au diapason et ne pas faire une entorse

A celui  qui a dit travailler plus pour gagner plus.

 

Jacques de Lacretelle nous dira qu’il y a

Le pour et le contre et André Malraux L’espoir

Car c’est cela La condition humaine deux poids

Deux mesures et Edmond Jaloux nous dit gare

 

Avec La balance faussée on sera toujours mal,

Mal payé et Jean Jacques Rousseau nous dira

Oui,examinez toujours Le contrat social

Car des patrons enfant de chœur il n’y en a pas.

 

 

 

On a tous vu des drôles de têtes,des têtus,des obstinés,

Des élus des politiques,à les voir on en a marre

De  leurs Discours sur la loi électorale et c’est vrai

Et de la Liberté de la presse Royer Collard

En connaît un bon bout et Victor Cousin sait

Reconnaître Le vrai,Le beau ,Le bien

De tout le Système de la politique positive

Et l’Homme public de Paul- Jean Toulet

Qui nous raconte toujours au quotidien

Tous leurs bobards et leurs sujets de dérive 

 

 

 

Parlerez-vous de L’homme révolté d’Albert Camus

Et la Retraite des dix mille de Xénophon,

Le gouvernement nous a pas écouté ni entendu

Tous ils veulent que nous travaillons plus longtemps.

 

Avec André Malraux ils cultivent Les voix du silence

Et ils ont comme le dit Lucie de Larue - Mardrus

L’âme aux trois visages ,Pauvre de nous,Pauvre France,

L’austérité,L’obstination,L’injustice -voilà ce qu’on a de plus.

 

Il y en a de toutes sortes des têtes et des visages

Taillées à coup de serre,en lame de couteau

Avec une mine soucieuse,grave de rage,

Et ils ne sont pas disons-le vraiment beaux.

 

Les goinfres Marc -Antoine de Saint-Amant

Les connaît bien et Emile Fabre Les ventres dorées

Et l’argent qui donne la clarté de vie aux patrons,

Francis Viélé - Griffin oui,saura nous toucher

 

Un mot sur la question, T H. Ribot a étudié

Les maladies de la volonté qui empêchent les patrons

De nous considérer et de nous augmenter,

Charles Péguy nous parle très bien de l’argent

Et Léon Bloy la femme pauvre,le désespéré

 

Mais des désespérés il y en aura tout le temps

Car les patrons ne nous donnent jamais

Des satisfactions à aucune de nos revendications

Et chaque jour on va travailler avec regret.

 

 

 

 

 

 

Victorien Sardou a écrit Madame sans –gêne

Et Fernand  Gregh Couleurs de la vie

Et L’or des minutes gagné avec peine

Dans la grande jungle des profits.

 

Ainsi chaque petit ressemble c’est vrai

Toujours à l’ouvrage d’Octave Feuillet :

Le roman d’un jeune homme pauvre

Et comme le dit si bien Octave Mirbeau

Les affaires sont les affaires,le pauvre,

Le foyer sans pain ni blé ,sans un euro

Ce n’est pas le problème des patrons

De toutes les façons l’argent va à l’argent.

 

Ah oui, des visages on en voit tous les jours,

Des menteurs,des trompeurs avec de beaux discours,

Jacques Prévert nous dit Paroles  et choses vues

Nous rétorque Victor Hugo bien entendu

 

Le menteur dira Corneille assez avec l’illusion comique

La suivante,les châtiments poursuit Hugo,ah les chimères

Dira Gérard de Nerval les voix intérieures de la république

Cherchent à se défendre d’un air ridicule et pas fier.

 

Et le parti –pris des choses selon Francis Ponge

S’arrangera dans le soutien et la complicité de la fratrie

A l’heure des mains jointes tout s’arrange

Nous fait remarquer Renée Vivien ,les amis sont les amis

 

Henri Bataille y va fort en écrivant ah le beau voyage

Tandis que Léon -Paul Fargue nous parle de haute solitude

Au Sénat,aux ministères,dans les interviews partout ça rage

Mais souligne Rosemonde Gérard les pipeaux on a l’habitude

 

Ah reprend Hugo dans cette affaire il y a les rayons et les ombres

Qui montrent qu’on demande la pitié suprême ,l’âne

Dira aujourd’hui après la bataille que tu ne sombres

Sinon les derniers jours d’un condamné lita t’on chez Marianne

 

Que tu sois l’ami du peuple de Marat

Comme le prétend Riverol ça c’est ton problème

Mais la patrie est en danger si Vergniaud déjà le voit

J’attendrai pas Mirabeau je mettrai le veto moi-même

 

Malgré les anciennetés comme le précise Saint –Pol -Roux

Et saint John Perse de l’exil c’est le sacrifice

Selon la plume d’Henri Duvernois et entre nous

Alfred Capus dit que tu as de la veine et des complices

 

 

 

Sedaine sait à mon habit d’avocat

Je n’ai plus le droit comme avant pour te défendre

Beaumarchais nous a écrit la mère coupable tu vois

Et le drapeau tricolore s’écrit Mirabeau ,faut les comprendre !

 

 

Pierre –Jean Jouve a vu la sueur de sang

Quand je vois Stève Passeur écrire les tricheurs

Et les rencontres ,le bon plaisir tu as vu le ton

D’Henri de Régnier c’est un bon narrateur

 

Je ne sais quels villages illusoires nous dit René Verhaeren

Ton dernier voyage révélé c’est l’autre danger

D’après Maurice Donnay ,tu vois ce qui me gêne

Claude Farrère a écrit fumées d’opium,les civilisés

 

Jamais deux sans trois Roland Dorgelès

Surveille de près si tu vas encore partir

Et Jean Cassou écrit une pièce

L’élogie de la folie tu vois ce qu’il veut dire

 

Et Hugo qui à son tour enfonce

Tout ce que dit la bouche d’ombre

Ce n’est pas bien pour la diplomatie en France

Les quatre vents de l’esprit voient son avenir sombre

 

Et dans cette affaire l’homme qui rie

Avec le démon du Midi Paul Bourget le sait

Car avec la dédale la loi de l’homme aussi

Pense Paul Hervieu te fera gagner ton procès

 

Tu ne vis pas dans le monde où l’on s’ennuie

Te demande Pailleron c’est vrai ton dernier refuge

Là-bas te pose la question Edouard Rod ,dis-lui

Les choses voient nous dit Edouard Estaunier donc on te juge.

 

Ah oui, tu as le cœur double écrit Marcel Schnob

Et selon La Biche le voyage de monsieur Perrichon

Avec toi n’a  coûté même pas le prix d’un voile et d’une robe

Pardon d’un djellaba et la poudre aux yeux c’est quand ?

 

Depuis ton retour as-tu lu Sainte Beuve les consolations

Et as-tu écouté toutes les causeries du lundi,non

Il faut tout pour faire un monde dit Marcel Arland

Et Guillaume Apollinaire relate l’enchanteur pourrissant

 

 

 

 

Et c’est pas fini un homme se penche sur son passé

C’est de Constantin –Weyer pour les cantonales c’est bien

Si tu crois aux miracles d’Alain Fournier pour te sauver

L’histoire de dix ans que parle Louis Blanc ce n’est rien

 

Pour tes prochaines vacances te dit Michelet

Reste en France avec le peuple ,la famille,

Aie de l’amour ,visite la femme esseulée,

Va à la montagne découvre l’insecte ,l’oiseau,une chenille

 

Ou va sur les chemins de l’Europe

Et profite en pour découvrir la Bible de l’Humanité

Selon Luc Durtain découvre l’autre Europe

Tout en lisant Jules Romain les hommes de bonnes volonté

 

Ainsi Jean Schlumberger ne parlera plus de l’âme obscure

Ni Henri Pourrat et le mauvais garçon,

Antonin Artaud et le pèse -nerfs bien sûr

Et Georges Duhamel selon ma loi oh non

Ne demanderont plus ta démission.

 

Le  moindre faux pas tu rejoindras très vite

Les damnés de la terre et comme le dit Henri Poulaille

Si tu veux gagner tout ton pain quotidien,vite,vite

Comme te le suggère Paul Eluard la vie immédiate,au travail

 

On a parlé d’homme riche et de fortune

Robert Desmos et tous les autres

T ’accusent de luxure au fond des dunes ;

 «  Je vivrai de l’amour des autres »

 

Nous a sorti Jean Cayrol tu l’as dit,non

C’est quoi tout cela c’est du profit d’intérêt

Il parait que vous avez acheté des appartements,

Te rends-tu compte si le Canard l’apprenait !

 

Oublie l’homme aux quarante écus,

Ecoute-nous ton parti et pas Voltaire

Sinon ta bataille sera vite perdue

Il faut qu’on en finisse avec cette affaire,

 

Il faut échapper à la mémoire de Guizot

Histoire de France racontée à mes petits enfants

Si cela tombe encore dans les mains des marmots,

A tes prochaines vacances avec Brizeux va voir les bretons.

 

 

 

 

 

Ou si tu veux des amis on te recommande

Les beaux messieurs de Bois -Doré

Avec le péché de monsieur Antoine ,Georges Sand

Saura sûrement à ce sujet bien te guider

 

Et pourra t’être utile Alfred de Musset

Et toutes ses nuits,nuit d’août,

Nuit d’octobre,nuit de décembre,nuit de mai

Et les autres nuits tu peux les réserver toutes

 

Pour en finir te dit Florian parmi les uns et les unes

Si tu veux voir le singe qui montre la lanterne magique

Tu ne le trouveras jamais sur le sable des dunes

 

Et évite que notre parti soit la risée de la politique.

 

Voulez-vous qu’on vous parle encore  des visages

Alors lisez Charles Vildrac et voyez le citron vultueux

Du pauvre qui gémit avec les images et mirages

Et écoutez les chants du désespéré et du pauvre gueux

 

Qui cherchent de tenter de vivre dans leur précarité

Yanette De Létang -Tardif en sait quelque chose

Et selon Edouard Bowdete les temps sont difficiles c’est vrai

Et pour eux qui galèrent leur vie n’est jamais rose .

 

Et comme beaucoup d’autres Balzac le sait très bien

Que tous les gueux sombrent dans des illusions perdues

Et pour les paysans c’est vraiment la peau de chagrin

Heureusement chez le médecin de campagne ils ont la CMU

 

Bien sûr la comédie humaine du gouvernement

Leur fait croire qu’ils les sortira d’une ténébreuse affaire

Mais même le député d’Arcis malgré tout son cran

Malheureusement n’a pu vraiment rien faire

 

Lamartine a le disait les confidences faut pas s’y fier

Et Boileau dit que le dialogue sur les héros de la politique

Est toujours bien fait pour nous faire tous rêver

Oui,dit André Salmon les créances les rendent tous chimériques.

 

Malgré les chants de l’effort nous dit Luc Durtain

Pour redynamiser leur motivation les malheureux de la précarité

Qui n’ont au quotidien plus rien ni aucun bien

Attendent avec espoir ce que leur a dit Alfred de Musset

 

 

 

 

 

 Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée

Et dans la confession d’un enfant du siècle

Il dit que pour eux toutes les portes sont fermées

Il l’a bien vu même s’il n’est pas un aigle.

 

Alors quand ils entendent Proudhon dire

Qu’est-ce que la propriété ? eux du clan de la précarité

Qui n’ont rien et qui n’ont pas fini de souffrir

Alors selon Emile Augier ils jouent les effrontés

 

Et dénoncent la contagion de la ceinture dorée

De tous ceux qui s’en mettent plein dans les poches

Avec les top action et passent des vacances aux Alizés

Et c’est avec rage tout cela qu’ils leur reprochent.

 

Des visages il y en a qui sont secs ,fermés

Nous dit Gérard Houville ceux des patrons qui prennent

 

Pou esclave chacun des ouvriers de leurs ateliers

Et qui les font durement travailler sans que ça les gênent.

 

Jean Jacques Rousseau bien évidemment enfonce le clou

Sur son discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité

Parmi les hommes et les tous petits qui ne gagnent pas beaucoup

Ca fait rager tous ceux qu’on exploitent toute l’année.

 

En parcourant Francis Jammes le triomphe de la vie

C’est toujours pour les mêmes les patrons bien évidemment

Qui se moquent de tous les pénibles efforts des tous petits

Qu’ils exploitent sans aucune prime ni aucune considération.

 

Bien évidemment Jacques Chardonne connaît les chimériques

Même si Sainte-Beuve avec sa prière et les consolations

Qu’il peut les apporter que peuvent-ils faire sans un peu plus de fric

  Pour payer leur loyer,leurs créanciers et faire leurs provisions ?

 

Et selon Corneille ,des trois unités :

L’injustice,l’exploitation,l’esclavage

Comment voulez-vous que la veuve puisse arriver

Avec tous ses pauvres enfants en bas âge ?

 

Les pauvres gens nous dit Victor Hugo c’est clair

Se consolent avec les chansons des rues et des bois

Et tous dans les rêveries du promeneur solitaire

Espèrent trouver une fée qui se penche sur leur cas

 

 

 

 

 

 

Afin qu’ils puissent avoir le visage émerveillé

Que parle la Comtesse de Noailles et s’écrier

Avec Jean Giono que ma joie demeure

Mais malgré tout ils ne croient pas au grand bonheur

 

Car ils savent que la Medef ,les patrons et leurs complices

Ne sont pas encore prêts pour le pardon prématuré

Comme semble bien l’indiquer André Corthuis

Et Racine avec les  plaisirs sauront –ils les aider ?

 

 Issu au grand pays des droits de l’homme

Ils rigolent quand Voltaire nous parlent

Longuement du discours sur l’homme

Car qu’est ce qui les changera ,tu parles

 

L’homme sera toujours un requin

Dans la grande jungle des profits

Et parce qu’il n’a pas les moyens et qu’il a faim

 Assomme tout le temps les tous petits.

 

La plupart des patrons sont irréligieux et athées

Et se moquent d’André Maurois avec le peseur d’âmes

 

Et selon Albert Camus pour eux la peste c’est l’étranger

Qu’ils exploitent qu’ils soient ados ,hommes ou femmes

 

 Jean Richepin nous cite la chanson des gueux

Et Maurice Rollinat s’est penché sur les névroses,

Victor Hugo sur les misérables et le cas de Claude Gueux

Ne nous laisse pas rêver d’une belle vie en rose.

 

Si Arthur Rimbaud nous décrit une saison en enfer

Ce ne sont pas pour les illuminations des malheureux

Car Jules Vallès sait que l’enfant et le bouclier de la misère

Auront du mal à percer sans un coup de piston sous les cieux

 

Villon nous parle de l’égalité dans la mort

Et de la ballade des  pendus ,oui, tous

Nous mourrons pauvres riches aux milles trésors

Et les magnats du pétrole ça leur donnent la frousse

 

Voyant leur grande inquiétude Steve Passeur

Leur dit à tous perso à quoi penses-tu mais il sait

Que le livre du peuple et la défense de l’essai

Sur l’indifférence de Robert Lammenais leur fait peur

 

 

 

 

 

Car ils ont peur de sombrer dans les sept solitudes

Que nous parle O.V. de Milosz car même athées

Ils ont peur d’être étrangler par le démon de la servitude

Et de tout laisser tout le magot qu’ils ont ramassé

 

Nietzsche a écrit par de là le bien et le mal,

Humain ,trop humain -et vous connaissez-vous

Des patrons humains si oui leur vocation sociale

Ils l’ont perdu ses confrères qui diront qu’ils sont fous.

 

Les pauvres avec W. James ont la volonté de croire

Qu’ils s’en sortiront un jour et comme Henri Jean -Mary Lévy

Ils ont dans leur tête des cartes postales de leur aurore d’espoir

De gagner un jour le gros lot qui changera toute leur vie .

 

Et nous allons vous parler d’autres visages

Sans vous citer leurs noms ,ceux des méchants

Qu’ils soient cagoulés ou non ,de ces sauvages

Et vauriens et chenapans qui courent tout le temps

 

Car comme le souligne François Caro l’homme traqué

Qui a fait couler le sang des races ,Louis Bertrand

En sait quelque chose sur notre jeunesse révoltée

Et malheureusement il y en a beaucoup en prison

 

 

Il y a des faciès ,des gueules ,des cailloux ,

Des tronches qu’on ne peut même pas voir

Sous leur capuche ce sont des bandits ,des voyous

Sans tête,les acéphales des banlieusards

 

Faites attention à eux où se cache l’assommoir

Et comme des voitures bélier ils peuvent vous défoncer

 Ils n’ont vraiment rien à perdre il faut le savoir

Car ils ne peuvent rien faire sauf de la méchanceté

 

Et puis il y a ces drôles de têtes dolichocéphales,

Brachycéphales,des boules rondes,rasées,ovales

Qu’on a peur de rencontrer car ce sont des récidivistes ,

Des violeurs, des tueurs en cavale ,des dangereux terroristes

 

Il y a aussi les caboches ,les cassis , les boules

Qui se déplacent en regardant toujours par terre

Ils ont souvent dans leurs poches un revolver

Et traînent derrière eux leur cabot ,ce sont de vrais mabouls

 

 

 

 

 

Qu’il vaut mieux ne pas avoir affaire avec eux

Car c’un seul coup ils vous pourriront votre douce vie

Et vous ne méritez pas cela ,oui, évitez d’être malheureux

A cause de ces voyous qui ont tous le cœur pourri.

 

Faut-il se méfier des tirelires ,de la poire ,des coloquintes

Des repentis et comme l’a écrit Tristan Bernard

Des mémoires d’un jeune homme rangé attention aux feintes

Personne ne peut vraiment laisser le milieu il faut le savoir.

 

On a aussi les visages soucieux des hommes et des femmes

Que nous parle J. H. Rosny de ceux qui font la guerre du feu

Ernest Psichari parle longuement de l’appel des armes

Et Simone de Beauvoir le sang des autres morts par le feu

 

Quant à lui Louise Hervieu voit sangs au pluriel

Et le Général Foy retient notre attention sur le discours

Sur l’armée française mais combien qui meurent sous le soleil

Loin de leur patrie ,leurs parents,leurs enfants,leurs amours ?

 

Le Comte de Montalembert nous a écrit le temps,

Le journal des débats et Benjamin Constant

On a les discours sur la cocarde tricolore ?

Les décorations posthumes peuvent elles ressusciter un corps ?

 

Il faut que nous vous parlons de ces visages,

De ces bobines ,de ces caboches ,de ces bobines

Qu’on accusent de Gate mafia extra large

Et qui se moquent de nous avec leurs sales combines.

 

Nous avons aussi le visage ,la mine

Inquiète  des menteurs traînés dans de sales affaires

Nous dit Henri Becque dans sa plume fine

Où  les corbeaux sont de plus en plus fiers

 

Dans le pays de Molière il y a des orateurs puissants,

Eloquents et pathétiques et Eugène Brieux

Sait que la robe rouge doit -être fort et convaincant

Pour que son patient s’en tire pour le mieux.

 

On se retrouve parfois devant l’âme obscure

Qui s’interroge sur l’inquiète paternité de son fils

La femme polyandre n’est jamais trop sûr

Jean Schlumberger tout cela ce n’est pas du vice .

 

 

 

 

 

Sous la plume de Joseph Kessel

On a les enfants de la chance ,qui sont-ils,

Pierre Véry avec l’assassinat du Père Noël

Pauvres malheureux les rassurent-ils ?

 

Parlerez-vous de Léon Daudet avec les primaires

Regardez leurs bouilles,leurs mines,leurs figures

La bataille est lancée et ça y va les commentaires

Mais certains se défendent très bien avec leur carrure

 

On connaît un peu quelques visages

De ceux qui parlent religion et religions

Depuis Hugo ce ne sont plus les mêmes visages

Mais rien n’a pas trop changé pour autant .

 

Certains visages sont souffrants Bouffis,aigris ,

Lisez les souffrances du professeur Delteil

De Champfleury et poursuivez avec Léon Frapie

Avec la vedette à l’école de la ville de Marseille.

 

Parcourez Victor et Paul Marguerite

Dans les tronçons du glaive

Et imaginez les visages qui débitent

La fille violée jusqu’à ce qu’elle crève

 

Mais avec Georges Chennevière avant ce soir  

Tous unis tournons nous vers l’appel du monde

Et avec Daniel-Rops crions mort, où est ta victoire

Guide les enquêteurs dans ta lumière chaque seconde.

 

 

Vous parlerez-nous du visage de Saint-Simon

Qui s’est penché sur le producteur trop mal payé

Pour tous ses produits de consommation

 

Que les requins de la grande distribution veulent leur donner ?

 

Puis sur le marché on retrouve les visages

Des escrocs et de tous les tricheurs

Qui carottent l’acheteuse quelque soit son âge

Et démasqués disent à quoi penses-tu Steve Passeur ?

 

Des visages il y en a encore avec Mirabeau

Parlons de migration,de l’appel aux armes,

Le droit de paix et de guerre et le veto

Du garde des sceaux qui frappe tant d’hommes et de femmes.

 

 

 

 

 

Alors Maurice Donnay parle de la chasse à l’homme

Et on sait que c’est dur dans les camps de rétention

Et presque comme le mendiant au pays des droits de l’homme

André Chénier parle de l’aveugle du gouvernement

 

Qui prive la liberté le malheureux

Mais c’est la loi de l’homme selon Paul Hervieu

Et voilà pour le ministre pas marrant

Qui se perd dans le dédale de ses contradictions.

 

Et voici un visage bouffi qui crie

Jean Richepin l’appelle la martyre

La terre est ronde Armand Salacrou l’a dit

Alors on la fera tourner et souffrir

 

Avec la crise le nouveau monde industriel

Et dans sa traité d’association domestique agricole

Fournier nous dit que pour les clandestins sous notre soleil

Il n’y a pas assez de places pour eux sur notre sol.

 

Nous avons les visages ,tristes,graves

De douleur de l’archevêque prononçant

L’homélie avec une tristesse qui nous navre

Pour la petite violée ,tuée par un récidiviste à pulsions ;

 

Nous avons encore les visages de la police

Citant Malebranche la recherche de la vérité,

Le traité de morale pour les jeunes et leurs malices

Et la stratégie pour arrêter les mauvais sujets

 

Il y a aussi des visages blessés par tous les ennuis

Et qui cherchent à se consoler avec le traité sur le désespoir

Ou bien ou bien sur les difficiles étapes sur le chemin de la vie

Des ouvrages intéressants de Kierkegaard

 

Oui, il y a tant de visages parmi nous qui souffrent beaucoup

 

Et qui perdent la tête ,deviennent fou de douleur

A cause d’une horrible crasse exécrable d’un fou

Qui brise leur vie ,martyrise,massacre leur bonheur

 

N’oublions pas les visages de tous nos ressortissants,

Des journalistes,des militaires et tous les corps de métiers

Pris en otage ou tués par des extrémistes ,des belligérants

N’oublions pas le visage de leurs familles si désespérées .

 

 

 

 

 

Ayons en mémoire les visages souffrants des grévistes

Et de ceux qui font la grève de la faim pour conserver leur emploi

N’oublions pas les visages bien déterminés des cégétistes

Qui se battent pour que la délocalisation ne se fasse pas

 

N’oublions pas les visages ouverts ,riants ,accueillants

De tous les bénévolats des restos du cœur qui font du bien

A tant de familles frappées par la crise depuis longtemps

Et un grand coucou pour Coluche son fondateur qu’on aime si bien !

 

Allez-vous nous parler des visages

Des grands réconciliés de l’histoire

De la solidarité qui aide ,qui soulage

Dans nos malheurs ,dans nos déboires ?

 

Allez-vous nous parler des prix Nobel de la Paix

Ou de tous ceux qui luttent contre la faim

Pour que les pauvres aient un peu de pain ?

 

Allez-vous nous parler des visages des pompiers

Et des maîtres de chiens qui sauvent des vies

Dans beaucoup de pauvres familles sinistrées

De toutes sortes de dangers ou d’intempéries ,

De coups de vents ,de tempêtes et de catastrophes

Dans les avalanches ou les menaces de toutes sortes

Ou de tous ceux qui ouvrent et vident leurs coffres

Pour apporter soutien ,aides jusqu’à nos portes ?

 

Des visages ,des visages

Il y a des visages de pouvoir

Qui ne sont jamais sages ,

Des raïs qui nous font tant voir

De toutes les couleurs dans la douleur

Oui, ces dictateurs et génocideurs

Qui déciment tant d’innocents

Pour une question d’ethnie ou de religion.

 

Il y a des visages qui nous agacent ,

Qui nous font peur , qui nous menacent,

Il y a ceux des poufiasses qui nous font des crasses

Non, personne n’aime tous ces dégueulasses.

 

Il y a des gueules qui nous terrorisent ,

Qui nous font pousser des crises ,qui martyrisent

Qui nous poussent à faire des bêtises,

Qui nous paralysent, nous tétanisons ;

 

 

 

 

Des visages ,des visages

Il y en a des tas ,des sages et pas sages

Qui ont marqué l’histoire,

 des violeurs récidivistes notoires

Qu’on ne peut pas oublier,

Ceux qui nous ont enlevés,torturés

Ou assassinés les nôtres ,nos connaissances

Et qui nous laissent dans la souffrance ;

 

Personne n’aime voir la tête des huissiers

Qui viennent à la maison tout nous enlever

Pour quelques retards ,des maigres impayés

Pour aller les revendre à des gens fauchés.

 

Il y a des visages rudes ,graves ,fermés

Des complices des stupéfiants de la mafia,

De la vendetta des grands ennemis jurés

Des branches et clans de l’omerta

Il y a ceux des auteurs de gate par ci ,gate par là

Et de tous ceux qui jouent avec les magistrats

Des notoires qui profitent de leur immunité

Pour faire leurs trafics avec les pays étrangers.

 

Tous on a vu les visages de la fronde des magistrats

A cause d’une menace punitive tribale

Et mêmes les C. R. S. ,des policiers et hommes de loi

Etaient dans leurs camps et tout cela fait mal.

 

Il y a les visages au teint bistré,

Noirâtres aux yeux exorbités

Par peur de l’avenir si menacé

Et à l’agonie depuis de nombreuses années.

 

Souvent nous rencontrons des visages

Tagués par la mélanine de la misère

Oui, s’ils ne sont pas télégéniques leur image

C’est parce qu’ils grimacent dans la galère  .

 

Ce sont souvent que des pauvres gens

Aux yeux cernés ,pas plein de charme

Mais avec un bon cœur généreux et si grand

Leur seule richesse et en tout toute leur arme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au boulot ils sont l’esclave de leurs patrons

Qui les exploitent tout le temps sous la contrainte

Des sanctions ,chantages et toutes sortes d’obligations

Et les malheureux sans défense n’osent pas porter plaintes

 

Alors tout leur corps tout le temps leur démange,

Ils se grattent si souvent le caillou que l’alopécie

Très prononcée les rend si étrange

Voyez leur portrait avec leur tronche bouffie d’ennuis

 

Vraiment qui n’a pas rêvé d’avoir une face de lune

Mais quand on a tout le temps le bourdon

Et que l’on reçoit un coup de merlin ,dans son infortune

Le pauvre comment peut-il avoir un air frétillant ? 

 

Des visages il y en a de toutes les formes,

Des oblongs,des longs,des joufflus,des ovales

Des prognathes , ou avec une tête piriforme

Des décharnés par l’érosion de la misère du mal

 

Ce sont nos frères de misère qui souffrent,

Des blessés de la vie ,des pisse-vinaigre

Qui sont à bout au milieu du grand gouffre

Et qui ont contre la malchance des paroles un peu aigres ;

 

Alors égarés ,perdus au milieu de la grande foule

Ils ont le regard vitreux et ces pauvres malheureux

Au visage emperlé de sueur froide qui coule

Sur leur destin qui chaque jour s’écroule

Car ils n’ont aucune aide tous ces pauvres gueux.

Et à la fin tous ils deviennent un peu maboule.

 

Il y a les visages de la gêne ,

A problèmes ,qui nous gênent

Dans nos démarches,qui nous freinent

Et que personne jamais ne comprennent

 

Car ils retardent notre avancée sociale

Il y a des visages gonflés sans gêne

Qui gratuitement sans cesse nous font mal

Et qui autour d’eux nous font beaucoup de peine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a des visages téméraires

Qui nous disent n’importe quoi

Et dans leur méchanceté ils sont fiers

Comme s’ils avaient tous les droits

Ceux là on ne les aime pas du tout

Car ils n’ont aucun respect pour nous,

Ce sont de grands malades et des fous

Qu’on n’aimerait pas recevoir chez nous.

 

Il y a des visages des arrogants ,des insolents

Qui nous balancent case-toi pauvre con

Et il y a ceux du mutisme du gouvernement

Qui crachent sur toutes nos revendications

 

Des visages on en a tellement,

Des drôles de binettes ,des citrons pas beaux

Avec des joues pendantes et de ces bajoues

Mais qui sont si mal dans leur peau

 

Il y a des balafrés par les ongles de la rage

Ou avec des marbrures de la misère,

Il y en a des tas comme cela de tous les âges

Qui depuis leur enfance dur,dur galèrent.

 

Des visages il y a beaucoup d’entre eux

Qui ont une ressemblance confondante,

Le clone de tous les clans des malheureux

Ils sont tous jumeaux dans la mauvaise pente.

 

La sénescence est une cause commune

Qui se lit chez les ados qui n’ont pas

Un visage adipeux ni une face de lune

Car trop maigres faute de veau gras

 

Ils n’ont pas le teint diaphane ,translucide

Les poches de leurs parents sont trop vides

Pour leur acheter de quoi bien vivre

Voir tout le nécessaire cahiers et livres.

 

On parmi nous tant de visages tavelés

A cause de tous les emmerdements qu’ils subissent,

Il y a ceux taillés en coupe de sabre ou sillonnés

Par  l’usure de la souffrance des supplices

 

On trouve ces visages ,des caboches avec des yeux

Enfoncés,creux,avec un regard perdu ou effacé,

Quand on a perdu un match et tous les malheureux

Abonnés et fans tous chauvins qui ont du mal à oublier

 

En contre partie admirez ceux à visage découvert

Des déclarations de nos athlètes de grands niveaux,

Les médaillés, les décorés,les adulés au visage gai ,ouvert

Pour exprimer leur joie à tous les envoyés spéciaux ,

 

Voyez comment ils sont gais et font la fête à l’aéroport

Au milieu de tous leurs fans et un public si accueillants

Alors ils se sentent aimés,adulés et encore plus fort

 

En force pour fouler les Champs Elysée tout pétillants ;

 

Enfin un grand coup de chapeau bien mérité

A l’Unesco pour la sauvegarde de nos divers patrimoines ?

Amnisty International pour son travail,aux policiers ?

A Vigipirate ,le Gign ,à tous ceux qui font des dons d’organes ,

 

Aux grands professeurs pour la recherche ,Médecins Sans Frontières,

Au prix Nobel de la paix,à la Croix Rouge,aux donneurs de sang ?

A Resto du Cœur ,à Emmaüs qui soulage tant de la misère,

A Green Peace pour à travers le monde toutes leurs bonnes actions.

 

 

 

On se trouve parfois devant des faces de carême

Qui sont abîmés par des maladies de carence

Et qui à force de frotter leur figure à cause des problèmes

Ils finissent par avoir le nez camard marque de leur souffrance.

 

Avez-vous remarquez les visages fermes pas photogéniques

Des grands patrons et des membres du gouvernement

Avec leur ambiance glacial dans la grande tempête politique

Quand ils s’enferment dans un mutisme déroutant

 

Ce qui se traduit assez souvent par des têtes d’enterrement

De tous ceux qui attendaient une solution à leurs revendications

Alors ils se font du mauvais sang et les éphélides sur leur carafon

Sont en vérité toutes les empreintes de tous leurs tourments

 

Combien de fois dans la journée on croise des visages

Pétris de misère qui attendent impatiemment que la levure  

Fasse accroître la croissance pour équilibrer le rattrapage

Du manque à gagner sur la fiche de paie pour payer leurs factures.

 

D’autres visages sont comme des roses de Jéricho ,

Des fougères éternelles qui attendent que la nappe phréatique

De l’état déborde dans leur vie sociale de toute son eau

Pour faire pousser le pouvoir d’achat et les branches du fric.

 

 

 

 

Comme d’hab. les voyous ont fait du grabuge

Regardez ces visages cagoulés et couverts d’un drap

Qu’on vient d’arrêter ,ils vont à leur dernier refuge

Nous dit Edouard Rod qui est leur grand avocat.

 

Paul Marguerite cite les tronçons du glaive

N’osons même pas imaginer le visage

De la jeune fille violée et décapitée et qui crève

Sous les coups violents d’un récidiviste sauvage.

 

 

Pour ne pas être dénoncé certains finissent sous la hache

Nous dit Emile Bourges et Eugène Melchior de Vogûé

Se penche sur les morts qui parlent qui font trouver les lâches

Dans la nature ou chez leurs complices dans les cités

 

Mais les policiers nous dit Maurice Barrès

Retrouveront l’ennemi des lois où il se cache

Car ils ont enregistré dans leur tête son faciès

Et bientôt on le fusillera sous les coups des flashes.

 

Anatole France nous a fait connaître

Les sept femmes de Barbe- Bleue c’est beaucoup

Il y a religion et religions nous fait reconnaître

Victor Hugo mais la polygamie est interdite chez-nous .

 

 

     Cher Candidat ,

 

Quels sont les visages que vous avez comme modèles ?

Quels sont ceux que vous recommandez au peuple français ?

Il y a des visages qu’on aimerait voir et revoit,d’autres qui

Nous «écoeurent et nous agacent,le vôtre pourquoi on le

Gardera longtemps en mémoire dans notre cœur ?

 

 

 

 

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