LES VISAGES.
Des hommes et des femmes ont de tous
Les temps marqué l’histoire et il y a beaucoup
De gens qu’on ne peut pas oublier surtout :
LES VISAGES.
Député-maire nous voici tous réunis
Devant vous à l’Hôtel de Ville aujourd’hui
A Evry Place des Droits de l’Homme
Et du Citoyen ,nous les femmes et hommes
En accord avec ceux de la Place de la Commune
Et de tous les citoyens nos petites communes,
De tous les coins du Francilien,
Nous les Essonniens,les Evryens
Qu’avez-vous vraiment de bien à nous dire,
Voulez-vous nous parler des visages populaires
De ceux qui savent ce que c’est que souffrir
Comme Lula le nourricier frère des grabataires ?
Ou nous parler comme Victor Hugo des Choses vues
De Claude Gueux d’hier ou d’aujourd’hui,de l’Avenir,
Des Pauvres Gens Après la Bataille,des exclus,
De tous Les Misérables qui ne cessent de souffrir,
Ou de tout ce qu’il disait des grands profiteurs ?
Raïs ,présidents corrompus,despotes impétueux,
Sultans tous puissants ,autocrates,dictateurs
Grands usurpateurs de pouvoir,tyrans impérieux,
Grands magnats et nababs du pétrole,grands rois,
Patrons,P.D.G. boss de la grande distribution,
A ouvriers à bas salaires,arrivistes,riches pachas,
Grands administrateurs multimillionnaires gourmands,
Votre grande pompe,votre luxe,votre apparat,
Votre faste,votre magnificence,votre abondance,
Votre capital,votre patrimoine,votre grand éclat,
Votre apanage,Crésus qui nagez dans l’opulence,
Grands parvenus vos immenses trésors,satrapes pourris,
Vous qui êtes cousus d’or,toutes vos ressources
Grand pachas vos fortunes et vos inhumains profits,
Votre polysémie,vos grands succès,votre cotation en bourse
Vous qui avez énormément du blé on le sait
Vous qui avez de l’oseille,qui roulez sur l’or
Vos immenses fortunes reposent c’est vrai
Sur des hommes robots et de leurs efforts,
Sur les reins ,les bras colonne vertébrale,
La force,la sueur ,la fatigue démesurée
De l’esclavage moderne et antisociale
De tant d’automates, de pauvres ouvriers
De la contrainte sans protections sanitaires
Largement exploités dans vos ateliers
Avec leurs ventres sans pain et un maigre salaire
Sans garantie ni contre partie sauf quelques pièces,
Vous, vous en foutez même en les entendant gémir,
Inhumains vous appelez cela faire durer le commerce
Mais trop jouir n’a pour équilibre trop souffrir ;
Remercions Victor Hugo d’avoir dès son temps ,
Son époque bien constaté la mauvaise pratique
Des grands patrons et de tous ces méchants ,
Il nous a laissé des ouvrages magnifiques
Tels L’ Année Terrible,La Trompette du Jugement,
La Conscience,Le Parricide ,La Fin de Satan
Mais on se demande tous c’est pour quand
Avec tous ces tyrans,tous ces méchants,
C’est sûr La Légende des Siècles racontera
Encore longtemps l’histoire de Caïn ,
D’Angelo,tyran de Padoue un scélérat
Qui ne faisait jamais autour de lui du bien.
La Vache me diriez-vous les gouapes et Le Pape
Associant Les Chants du Crépuscule
Avec Les Voix Intérieures pour calmer les satrapes
Ce n’était pas quelque chose de ridicule.
Des visages,des visages
Il y a des visages de pouvoir
Qui ne sont jamais sages
Des raïs qui nous font tant voir
De toutes les couleurs dans la douleur
Oui,des dictateurs et génocidaires
Qui déciment tant d’innocents
Pour une question d’ethnie ou de religion.
On a tous dans notre mémoire
Des visages qui ont marqué l’histoire ,
Des visages qu’on aimerait voir
Ou effacer dans notre mémoire
Et d’autres qu’on aimerait connaître
Voir ,revoir ou ne jamais plus revoir
Ou qu’on aimerait voir disparaître
Pour nous éviter des histoires,
Oui, ceux qui ne devraient jamais naître,
Ceux qui nous envoient paître,
Qui troublent notre bien être,
Les dictateurs ,les faux,les traites.
Des visages sages ou sauvages
Qui toute leur vie s’engagent
Pour notre bonheur ou notre malheur
Il y en a de toutes les couleurs,
De toutes les valeurs,
De douceur ou de terreur
Qui nous font honneur,
Qui nous font très peur
Et nous donnent mal au cœur,
Des visages,des visages
On aura toujours en mémoire
Des bonnes ou mauvaises images
Qu’on aimerait voir ou ne plus revoir
Des visages et des images
Il y en a des notoires
Qu’on a tous pas envie de voir.
Il y a des visages pétris de misère désespérante
Qui attendent inlassablement depuis longtemps
Que la levure de la croissance augmente
Le pouvoir d’achat et pour leurs provisions,
Nous avons la gueule de l’homme à deux visages
Qui ne sait pas nous regarder dans les yeux,
Qui nous trompe avec leur bagou, tout leur ramage
Que nous soyons jeunes,âgés ou vieux.
Car ils savent qu’on a ralbol de leurs discours lénifiants
Sachant qu’ils ne sont pas bons nageurs au milieu de la vague
Alors ils nous racontent n’importe quoi comme des couillons
Mais nous leur disons fermement ça suffit,arrêtez vos blagues.
Parlerez-vous de la Medef qui favorise les patrons
Et dans ce cas là ils sont bésef à faire des ronds
Sur le dos des pauvres gens malheureux
Qu’ils exploitent et leur donnent si peu
Ou des ces riches où leur bonheur et leur opulence
Reposent sur l’exploitation des pauvres ouvriers
En de toutes sortes de durs labeurs dans la souffrance
Et dans d’inhumains travaux très mal payés
Dans un esclavage moderne déguisé,autorisé
Et en trinquant chacun avec une tierce
Disent pourvu que ça dure le commerce,
Nos esclaves se suffisent avec quelques pièces.
Allez-vous parler de tous ces visages,
De tous ceux qu’on veut réduire en esclavage,
Qu’on harcèlent,stressent en les poussant au suicide
Ont-ils des remords et regrets ces homicides ?
Des visages il y en a de toutes les couleurs
Et quel que soit sa race,sa culture ,son origine
Tout visage connu ou inconnu a ses propres valeurs
Alors un peu de bon sens ne méprisez aucune trombine.
Certes il y a des tronches qu’on aimerait pas voir
Pour leur air déroutant ou leur de faux - cul,
D’hypocrites ou de menteurs on ose vous y croire
Ou ceux qui ont une tête de faucheton non plus.
Parlerez-vous du visage d’Emile Zola
Et les patrons qui nous font travailler La Terre
Comme La Bête Humaine Au Trépas
Et qui nous paient au prix de La Débâcle financière ?
Même si nous sommes Fort comme la mort
Comme le dit si bien Guy de Maupassant
Nous subirons toujours et peut-être demain encore
La contrainte de Les quatre évangiles qui sont :
La fécondité,Le travail,La justice et La vérité
Et selon René Guémon La crise du monde moderne
Et le Règne de la quantité vous savez ce que c’est
La productivité avec l’esclavage moderne.
Avec Paul Adam il faut que nous ayons La force
Pour supporter Le feu et L’enfer d’Henri Barbusse
Et être au diapason et ne pas faire une entorse
A celui qui a dit travailler plus pour gagner plus.
Jacques de Lacretelle nous dira qu’il y a
Le pour et le contre et André Malraux L’espoir
Car c’est cela La condition humaine deux poids
Deux mesures et Edmond Jaloux nous dit gare
Avec La balance faussée on sera toujours mal,
Mal payé et Jean Jacques Rousseau nous dira
Oui,examinez toujours Le contrat social
Car des patrons enfant de chœur il n’y en a pas.
On a tous vu des drôles de têtes,des têtus,des obstinés,
Des élus des politiques,à les voir on en a marre
De leurs Discours sur la loi électorale et c’est vrai
Et de la Liberté de la presse Royer Collard
En connaît un bon bout et Victor Cousin sait
Reconnaître Le vrai,Le beau ,Le bien
De tout le Système de la politique positive
Et l’Homme public de Paul- Jean Toulet
Qui nous raconte toujours au quotidien
Tous leurs bobards et leurs sujets de dérive
Parlerez-vous de L’homme révolté d’Albert Camus
Et la Retraite des dix mille de Xénophon,
Le gouvernement nous a pas écouté ni entendu
Tous ils veulent que nous travaillons plus longtemps.
Avec André Malraux ils cultivent Les voix du silence
Et ils ont comme le dit Lucie de Larue - Mardrus
L’âme aux trois visages ,Pauvre de nous,Pauvre France,
L’austérité,L’obstination,L’injustice -voilà ce qu’on a de plus.
Il y en a de toutes sortes des têtes et des visages
Taillées à coup de serre,en lame de couteau
Avec une mine soucieuse,grave de rage,
Et ils ne sont pas disons-le vraiment beaux.
Les goinfres Marc -Antoine de Saint-Amant
Les connaît bien et Emile Fabre Les ventres dorées
Et l’argent qui donne la clarté de vie aux patrons,
Francis Viélé - Griffin oui,saura nous toucher
Un mot sur la question, T H. Ribot a étudié
Les maladies de la volonté qui empêchent les patrons
De nous considérer et de nous augmenter,
Charles Péguy nous parle très bien de l’argent
Et Léon Bloy la femme pauvre,le désespéré
Mais des désespérés il y en aura tout le temps
Car les patrons ne nous donnent jamais
Des satisfactions à aucune de nos revendications
Et chaque jour on va travailler avec regret.
Victorien Sardou a écrit Madame sans –gêne
Et Fernand Gregh Couleurs de la vie
Et L’or des minutes gagné avec peine
Dans la grande jungle des profits.
Ainsi chaque petit ressemble c’est vrai
Toujours à l’ouvrage d’Octave Feuillet :
Le roman d’un jeune homme pauvre
Et comme le dit si bien Octave Mirbeau
Les affaires sont les affaires,le pauvre,
Le foyer sans pain ni blé ,sans un euro
Ce n’est pas le problème des patrons
De toutes les façons l’argent va à l’argent.
Ah oui, des visages on en voit tous les jours,
Des menteurs,des trompeurs avec de beaux discours,
Jacques Prévert nous dit Paroles et choses vues
Nous rétorque Victor Hugo bien entendu
Le menteur dira Corneille assez avec l’illusion comique
La suivante,les châtiments poursuit Hugo,ah les chimères
Dira Gérard de Nerval les voix intérieures de la république
Cherchent à se défendre d’un air ridicule et pas fier.
Et le parti –pris des choses selon Francis Ponge
S’arrangera dans le soutien et la complicité de la fratrie
A l’heure des mains jointes tout s’arrange
Nous fait remarquer Renée Vivien ,les amis sont les amis
Henri Bataille y va fort en écrivant ah le beau voyage
Tandis que Léon -Paul Fargue nous parle de haute solitude
Au Sénat,aux ministères,dans les interviews partout ça rage
Mais souligne Rosemonde Gérard les pipeaux on a l’habitude
Ah reprend Hugo dans cette affaire il y a les rayons et les ombres
Qui montrent qu’on demande la pitié suprême ,l’âne
Dira aujourd’hui après la bataille que tu ne sombres
Sinon les derniers jours d’un condamné lita t’on chez Marianne
Que tu sois l’ami du peuple de Marat
Comme le prétend Riverol ça c’est ton problème
Mais la patrie est en danger si Vergniaud déjà le voit
J’attendrai pas Mirabeau je mettrai le veto moi-même
Malgré les anciennetés comme le précise Saint –Pol -Roux
Et saint John Perse de l’exil c’est le sacrifice
Selon la plume d’Henri Duvernois et entre nous
Alfred Capus dit que tu as de la veine et des complices
Sedaine sait à mon habit d’avocat
Je n’ai plus le droit comme avant pour te défendre
Beaumarchais nous a écrit la mère coupable tu vois
Et le drapeau tricolore s’écrit Mirabeau ,faut les comprendre !
Pierre –Jean Jouve a vu la sueur de sang
Quand je vois Stève Passeur écrire les tricheurs
Et les rencontres ,le bon plaisir tu as vu le ton
D’Henri de Régnier c’est un bon narrateur
Je ne sais quels villages illusoires nous dit René Verhaeren
Ton dernier voyage révélé c’est l’autre danger
D’après Maurice Donnay ,tu vois ce qui me gêne
Claude Farrère a écrit fumées d’opium,les civilisés
Jamais deux sans trois Roland Dorgelès
Surveille de près si tu vas encore partir
Et Jean Cassou écrit une pièce
L’élogie de la folie tu vois ce qu’il veut dire
Et Hugo qui à son tour enfonce
Tout ce que dit la bouche d’ombre
Ce n’est pas bien pour la diplomatie en France
Les quatre vents de l’esprit voient son avenir sombre
Et dans cette affaire l’homme qui rie
Avec le démon du Midi Paul Bourget le sait
Car avec la dédale la loi de l’homme aussi
Pense Paul Hervieu te fera gagner ton procès
Tu ne vis pas dans le monde où l’on s’ennuie
Te demande Pailleron c’est vrai ton dernier refuge
Là-bas te pose la question Edouard Rod ,dis-lui
Les choses voient nous dit Edouard Estaunier donc on te juge.
Ah oui, tu as le cœur double écrit Marcel Schnob
Et selon La Biche le voyage de monsieur Perrichon
Avec toi n’a coûté même pas le prix d’un voile et d’une robe
Pardon d’un djellaba et la poudre aux yeux c’est quand ?
Depuis ton retour as-tu lu Sainte Beuve les consolations
Et as-tu écouté toutes les causeries du lundi,non
Il faut tout pour faire un monde dit Marcel Arland
Et Guillaume Apollinaire relate l’enchanteur pourrissant
Et c’est pas fini un homme se penche sur son passé
C’est de Constantin –Weyer pour les cantonales c’est bien
Si tu crois aux miracles d’Alain Fournier pour te sauver
L’histoire de dix ans que parle Louis Blanc ce n’est rien
Pour tes prochaines vacances te dit Michelet
Reste en France avec le peuple ,la famille,
Aie de l’amour ,visite la femme esseulée,
Va à la montagne découvre l’insecte ,l’oiseau,une chenille
Ou va sur les chemins de l’Europe
Et profite en pour découvrir la Bible de l’Humanité
Selon Luc Durtain découvre l’autre Europe
Tout en lisant Jules Romain les hommes de bonnes volonté
Ainsi Jean Schlumberger ne parlera plus de l’âme obscure
Ni Henri Pourrat et le mauvais garçon,
Antonin Artaud et le pèse -nerfs bien sûr
Et Georges Duhamel selon ma loi oh non
Ne demanderont plus ta démission.
Le moindre faux pas tu rejoindras très vite
Les damnés de la terre et comme le dit Henri Poulaille
Si tu veux gagner tout ton pain quotidien,vite,vite
Comme te le suggère Paul Eluard la vie immédiate,au travail
On a parlé d’homme riche et de fortune
Robert Desmos et tous les autres
T ’accusent de luxure au fond des dunes ;
« Je vivrai de l’amour des autres »
Nous a sorti Jean Cayrol tu l’as dit,non
C’est quoi tout cela c’est du profit d’intérêt
Il parait que vous avez acheté des appartements,
Te rends-tu compte si le Canard l’apprenait !
Oublie l’homme aux quarante écus,
Ecoute-nous ton parti et pas Voltaire
Sinon ta bataille sera vite perdue
Il faut qu’on en finisse avec cette affaire,
Il faut échapper à la mémoire de Guizot
Histoire de France racontée à mes petits enfants
Si cela tombe encore dans les mains des marmots,
A tes prochaines vacances avec Brizeux va voir les bretons.
Ou si tu veux des amis on te recommande
Les beaux messieurs de Bois -Doré
Avec le péché de monsieur Antoine ,Georges Sand
Saura sûrement à ce sujet bien te guider
Et pourra t’être utile Alfred de Musset
Et toutes ses nuits,nuit d’août,
Nuit d’octobre,nuit de décembre,nuit de mai
Et les autres nuits tu peux les réserver toutes
Pour en finir te dit Florian parmi les uns et les unes
Si tu veux voir le singe qui montre la lanterne magique
Tu ne le trouveras jamais sur le sable des dunes
Et évite que notre parti soit la risée de la politique.
Voulez-vous qu’on vous parle encore des visages
Alors lisez Charles Vildrac et voyez le citron vultueux
Du pauvre qui gémit avec les images et mirages
Et écoutez les chants du désespéré et du pauvre gueux
Qui cherchent de tenter de vivre dans leur précarité
Yanette De Létang -Tardif en sait quelque chose
Et selon Edouard Bowdete les temps sont difficiles c’est vrai
Et pour eux qui galèrent leur vie n’est jamais rose .
Et comme beaucoup d’autres Balzac le sait très bien
Que tous les gueux sombrent dans des illusions perdues
Et pour les paysans c’est vraiment la peau de chagrin
Heureusement chez le médecin de campagne ils ont la CMU
Bien sûr la comédie humaine du gouvernement
Leur fait croire qu’ils les sortira d’une ténébreuse affaire
Mais même le député d’Arcis malgré tout son cran
Malheureusement n’a pu vraiment rien faire
Lamartine a le disait les confidences faut pas s’y fier
Et Boileau dit que le dialogue sur les héros de la politique
Est toujours bien fait pour nous faire tous rêver
Oui,dit André Salmon les créances les rendent tous chimériques.
Malgré les chants de l’effort nous dit Luc Durtain
Pour redynamiser leur motivation les malheureux de la précarité
Qui n’ont au quotidien plus rien ni aucun bien
Attendent avec espoir ce que leur a dit Alfred de Musset
Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée
Et dans la confession d’un enfant du siècle
Il dit que pour eux toutes les portes sont fermées
Il l’a bien vu même s’il n’est pas un aigle.
Alors quand ils entendent Proudhon dire
Qu’est-ce que la propriété ? eux du clan de la précarité
Qui n’ont rien et qui n’ont pas fini de souffrir
Alors selon Emile Augier ils jouent les effrontés
Et dénoncent la contagion de la ceinture dorée
De tous ceux qui s’en mettent plein dans les poches
Avec les top action et passent des vacances aux Alizés
Et c’est avec rage tout cela qu’ils leur reprochent.
Des visages il y en a qui sont secs ,fermés
Nous dit Gérard Houville ceux des patrons qui prennent
Pou esclave chacun des ouvriers de leurs ateliers
Et qui les font durement travailler sans que ça les gênent.
Jean Jacques Rousseau bien évidemment enfonce le clou
Sur son discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité
Parmi les hommes et les tous petits qui ne gagnent pas beaucoup
Ca fait rager tous ceux qu’on exploitent toute l’année.
En parcourant Francis Jammes le triomphe de la vie
C’est toujours pour les mêmes les patrons bien évidemment
Qui se moquent de tous les pénibles efforts des tous petits
Qu’ils exploitent sans aucune prime ni aucune considération.
Bien évidemment Jacques Chardonne connaît les chimériques
Même si Sainte-Beuve avec sa prière et les consolations
Qu’il peut les apporter que peuvent-ils faire sans un peu plus de fric
Pour payer leur loyer,leurs créanciers et faire leurs provisions ?
Et selon Corneille ,des trois unités :
L’injustice,l’exploitation,l’esclavage
Comment voulez-vous que la veuve puisse arriver
Avec tous ses pauvres enfants en bas âge ?
Les pauvres gens nous dit Victor Hugo c’est clair
Se consolent avec les chansons des rues et des bois
Et tous dans les rêveries du promeneur solitaire
Espèrent trouver une fée qui se penche sur leur cas
Afin qu’ils puissent avoir le visage émerveillé
Que parle la Comtesse de Noailles et s’écrier
Avec Jean Giono que ma joie demeure
Mais malgré tout ils ne croient pas au grand bonheur
Car ils savent que la Medef ,les patrons et leurs complices
Ne sont pas encore prêts pour le pardon prématuré
Comme semble bien l’indiquer André Corthuis
Et Racine avec les plaisirs sauront –ils les aider ?
Issu au grand pays des droits de l’homme
Ils rigolent quand Voltaire nous parlent
Longuement du discours sur l’homme
Car qu’est ce qui les changera ,tu parles
L’homme sera toujours un requin
Dans la grande jungle des profits
Et parce qu’il n’a pas les moyens et qu’il a faim
Assomme tout le temps les tous petits.
La plupart des patrons sont irréligieux et athées
Et se moquent d’André Maurois avec le peseur d’âmes
Et selon Albert Camus pour eux la peste c’est l’étranger
Qu’ils exploitent qu’ils soient ados ,hommes ou femmes
Jean Richepin nous cite la chanson des gueux
Et Maurice Rollinat s’est penché sur les névroses,
Victor Hugo sur les misérables et le cas de Claude Gueux
Ne nous laisse pas rêver d’une belle vie en rose.
Si Arthur Rimbaud nous décrit une saison en enfer
Ce ne sont pas pour les illuminations des malheureux
Car Jules Vallès sait que l’enfant et le bouclier de la misère
Auront du mal à percer sans un coup de piston sous les cieux
Villon nous parle de l’égalité dans la mort
Et de la ballade des pendus ,oui, tous
Nous mourrons pauvres riches aux milles trésors
Et les magnats du pétrole ça leur donnent la frousse
Voyant leur grande inquiétude Steve Passeur
Leur dit à tous perso à quoi penses-tu mais il sait
Que le livre du peuple et la défense de l’essai
Sur l’indifférence de Robert Lammenais leur fait peur
Car ils ont peur de sombrer dans les sept solitudes
Que nous parle O.V. de Milosz car même athées
Ils ont peur d’être étrangler par le démon de la servitude
Et de tout laisser tout le magot qu’ils ont ramassé
Nietzsche a écrit par de là le bien et le mal,
Humain ,trop humain -et vous connaissez-vous
Des patrons humains si oui leur vocation sociale
Ils l’ont perdu ses confrères qui diront qu’ils sont fous.
Les pauvres avec W. James ont la volonté de croire
Qu’ils s’en sortiront un jour et comme Henri Jean -Mary Lévy
Ils ont dans leur tête des cartes postales de leur aurore d’espoir
De gagner un jour le gros lot qui changera toute leur vie .
Et nous allons vous parler d’autres visages
Sans vous citer leurs noms ,ceux des méchants
Qu’ils soient cagoulés ou non ,de ces sauvages
Et vauriens et chenapans qui courent tout le temps
Car comme le souligne François Caro l’homme traqué
Qui a fait couler le sang des races ,Louis Bertrand
En sait quelque chose sur notre jeunesse révoltée
Et malheureusement il y en a beaucoup en prison
Il y a des faciès ,des gueules ,des cailloux ,
Des tronches qu’on ne peut même pas voir
Sous leur capuche ce sont des bandits ,des voyous
Sans tête,les acéphales des banlieusards
Faites attention à eux où se cache l’assommoir
Et comme des voitures bélier ils peuvent vous défoncer
Ils n’ont vraiment rien à perdre il faut le savoir
Car ils ne peuvent rien faire sauf de la méchanceté
Et puis il y a ces drôles de têtes dolichocéphales,
Brachycéphales,des boules rondes,rasées,ovales
Qu’on a peur de rencontrer car ce sont des récidivistes ,
Des violeurs, des tueurs en cavale ,des dangereux terroristes
Il y a aussi les caboches ,les cassis , les boules
Qui se déplacent en regardant toujours par terre
Ils ont souvent dans leurs poches un revolver
Et traînent derrière eux leur cabot ,ce sont de vrais mabouls
Qu’il vaut mieux ne pas avoir affaire avec eux
Car c’un seul coup ils vous pourriront votre douce vie
Et vous ne méritez pas cela ,oui, évitez d’être malheureux
A cause de ces voyous qui ont tous le cœur pourri.
Faut-il se méfier des tirelires ,de la poire ,des coloquintes
Des repentis et comme l’a écrit Tristan Bernard
Des mémoires d’un jeune homme rangé attention aux feintes
Personne ne peut vraiment laisser le milieu il faut le savoir.
On a aussi les visages soucieux des hommes et des femmes
Que nous parle J. H. Rosny de ceux qui font la guerre du feu
Ernest Psichari parle longuement de l’appel des armes
Et Simone de Beauvoir le sang des autres morts par le feu
Quant à lui Louise Hervieu voit sangs au pluriel
Et le Général Foy retient notre attention sur le discours
Sur l’armée française mais combien qui meurent sous le soleil
Loin de leur patrie ,leurs parents,leurs enfants,leurs amours ?
Le Comte de Montalembert nous a écrit le temps,
Le journal des débats et Benjamin Constant
On a les discours sur la cocarde tricolore ?
Les décorations posthumes peuvent elles ressusciter un corps ?
Il faut que nous vous parlons de ces visages,
De ces bobines ,de ces caboches ,de ces bobines
Qu’on accusent de Gate mafia extra large
Et qui se moquent de nous avec leurs sales combines.
Nous avons aussi le visage ,la mine
Inquiète des menteurs traînés dans de sales affaires
Nous dit Henri Becque dans sa plume fine
Où les corbeaux sont de plus en plus fiers
Dans le pays de Molière il y a des orateurs puissants,
Eloquents et pathétiques et Eugène Brieux
Sait que la robe rouge doit -être fort et convaincant
Pour que son patient s’en tire pour le mieux.
On se retrouve parfois devant l’âme obscure
Qui s’interroge sur l’inquiète paternité de son fils
La femme polyandre n’est jamais trop sûr
Jean Schlumberger tout cela ce n’est pas du vice .
Sous la plume de Joseph Kessel
On a les enfants de la chance ,qui sont-ils,
Pierre Véry avec l’assassinat du Père Noël
Pauvres malheureux les rassurent-ils ?
Parlerez-vous de Léon Daudet avec les primaires
Regardez leurs bouilles,leurs mines,leurs figures
La bataille est lancée et ça y va les commentaires
Mais certains se défendent très bien avec leur carrure
On connaît un peu quelques visages
De ceux qui parlent religion et religions
Depuis Hugo ce ne sont plus les mêmes visages
Mais rien n’a pas trop changé pour autant .
Certains visages sont souffrants Bouffis,aigris ,
Lisez les souffrances du professeur Delteil
De Champfleury et poursuivez avec Léon Frapie
Avec la vedette à l’école de la ville de Marseille.
Parcourez Victor et Paul Marguerite
Dans les tronçons du glaive
Et imaginez les visages qui débitent
La fille violée jusqu’à ce qu’elle crève
Mais avec Georges Chennevière avant ce soir
Tous unis tournons nous vers l’appel du monde
Et avec Daniel-Rops crions mort, où est ta victoire
Guide les enquêteurs dans ta lumière chaque seconde.
Vous parlerez-nous du visage de Saint-Simon
Qui s’est penché sur le producteur trop mal payé
Pour tous ses produits de consommation
Que les requins de la grande distribution veulent leur donner ?
Puis sur le marché on retrouve les visages
Des escrocs et de tous les tricheurs
Qui carottent l’acheteuse quelque soit son âge
Et démasqués disent à quoi penses-tu Steve Passeur ?
Des visages il y en a encore avec Mirabeau
Parlons de migration,de l’appel aux armes,
Le droit de paix et de guerre et le veto
Du garde des sceaux qui frappe tant d’hommes et de femmes.
Alors Maurice Donnay parle de la chasse à l’homme
Et on sait que c’est dur dans les camps de rétention
Et presque comme le mendiant au pays des droits de l’homme
André Chénier parle de l’aveugle du gouvernement
Qui prive la liberté le malheureux
Mais c’est la loi de l’homme selon Paul Hervieu
Et voilà pour le ministre pas marrant
Qui se perd dans le dédale de ses contradictions.
Et voici un visage bouffi qui crie
Jean Richepin l’appelle la martyre
La terre est ronde Armand Salacrou l’a dit
Alors on la fera tourner et souffrir
Avec la crise le nouveau monde industriel
Et dans sa traité d’association domestique agricole
Fournier nous dit que pour les clandestins sous notre soleil
Il n’y a pas assez de places pour eux sur notre sol.
Nous avons les visages ,tristes,graves
De douleur de l’archevêque prononçant
L’homélie avec une tristesse qui nous navre
Pour la petite violée ,tuée par un récidiviste à pulsions ;
Nous avons encore les visages de la police
Citant Malebranche la recherche de la vérité,
Le traité de morale pour les jeunes et leurs malices
Et la stratégie pour arrêter les mauvais sujets
Il y a aussi des visages blessés par tous les ennuis
Et qui cherchent à se consoler avec le traité sur le désespoir
Ou bien ou bien sur les difficiles étapes sur le chemin de la vie
Des ouvrages intéressants de Kierkegaard
Oui, il y a tant de visages parmi nous qui souffrent beaucoup
Et qui perdent la tête ,deviennent fou de douleur
A cause d’une horrible crasse exécrable d’un fou
Qui brise leur vie ,martyrise,massacre leur bonheur
N’oublions pas les visages de tous nos ressortissants,
Des journalistes,des militaires et tous les corps de métiers
Pris en otage ou tués par des extrémistes ,des belligérants
N’oublions pas le visage de leurs familles si désespérées .
Ayons en mémoire les visages souffrants des grévistes
Et de ceux qui font la grève de la faim pour conserver leur emploi
N’oublions pas les visages bien déterminés des cégétistes
Qui se battent pour que la délocalisation ne se fasse pas
N’oublions pas les visages ouverts ,riants ,accueillants
De tous les bénévolats des restos du cœur qui font du bien
A tant de familles frappées par la crise depuis longtemps
Et un grand coucou pour Coluche son fondateur qu’on aime si bien !
Allez-vous nous parler des visages
Des grands réconciliés de l’histoire
De la solidarité qui aide ,qui soulage
Dans nos malheurs ,dans nos déboires ?
Allez-vous nous parler des prix Nobel de la Paix
Ou de tous ceux qui luttent contre la faim
Pour que les pauvres aient un peu de pain ?
Allez-vous nous parler des visages des pompiers
Et des maîtres de chiens qui sauvent des vies
Dans beaucoup de pauvres familles sinistrées
De toutes sortes de dangers ou d’intempéries ,
De coups de vents ,de tempêtes et de catastrophes
Dans les avalanches ou les menaces de toutes sortes
Ou de tous ceux qui ouvrent et vident leurs coffres
Pour apporter soutien ,aides jusqu’à nos portes ?
Des visages ,des visages
Il y a des visages de pouvoir
Qui ne sont jamais sages ,
Des raïs qui nous font tant voir
De toutes les couleurs dans la douleur
Oui, ces dictateurs et génocideurs
Qui déciment tant d’innocents
Pour une question d’ethnie ou de religion.
Il y a des visages qui nous agacent ,
Qui nous font peur , qui nous menacent,
Il y a ceux des poufiasses qui nous font des crasses
Non, personne n’aime tous ces dégueulasses.
Il y a des gueules qui nous terrorisent ,
Qui nous font pousser des crises ,qui martyrisent
Qui nous poussent à faire des bêtises,
Qui nous paralysent, nous tétanisons ;
Des visages ,des visages
Il y en a des tas ,des sages et pas sages
Qui ont marqué l’histoire,
des violeurs récidivistes notoires
Qu’on ne peut pas oublier,
Ceux qui nous ont enlevés,torturés
Ou assassinés les nôtres ,nos connaissances
Et qui nous laissent dans la souffrance ;
Personne n’aime voir la tête des huissiers
Qui viennent à la maison tout nous enlever
Pour quelques retards ,des maigres impayés
Pour aller les revendre à des gens fauchés.
Il y a des visages rudes ,graves ,fermés
Des complices des stupéfiants de la mafia,
De la vendetta des grands ennemis jurés
Des branches et clans de l’omerta
Il y a ceux des auteurs de gate par ci ,gate par là
Et de tous ceux qui jouent avec les magistrats
Des notoires qui profitent de leur immunité
Pour faire leurs trafics avec les pays étrangers.
Tous on a vu les visages de la fronde des magistrats
A cause d’une menace punitive tribale
Et mêmes les C. R. S. ,des policiers et hommes de loi
Etaient dans leurs camps et tout cela fait mal.
Il y a les visages au teint bistré,
Noirâtres aux yeux exorbités
Par peur de l’avenir si menacé
Et à l’agonie depuis de nombreuses années.
Souvent nous rencontrons des visages
Tagués par la mélanine de la misère
Oui, s’ils ne sont pas télégéniques leur image
C’est parce qu’ils grimacent dans la galère .
Ce sont souvent que des pauvres gens
Aux yeux cernés ,pas plein de charme
Mais avec un bon cœur généreux et si grand
Leur seule richesse et en tout toute leur arme.
Au boulot ils sont l’esclave de leurs patrons
Qui les exploitent tout le temps sous la contrainte
Des sanctions ,chantages et toutes sortes d’obligations
Et les malheureux sans défense n’osent pas porter plaintes
Alors tout leur corps tout le temps leur démange,
Ils se grattent si souvent le caillou que l’alopécie
Très prononcée les rend si étrange
Voyez leur portrait avec leur tronche bouffie d’ennuis
Vraiment qui n’a pas rêvé d’avoir une face de lune
Mais quand on a tout le temps le bourdon
Et que l’on reçoit un coup de merlin ,dans son infortune
Le pauvre comment peut-il avoir un air frétillant ?
Des visages il y en a de toutes les formes,
Des oblongs,des longs,des joufflus,des ovales
Des prognathes , ou avec une tête piriforme
Des décharnés par l’érosion de la misère du mal
Ce sont nos frères de misère qui souffrent,
Des blessés de la vie ,des pisse-vinaigre
Qui sont à bout au milieu du grand gouffre
Et qui ont contre la malchance des paroles un peu aigres ;
Alors égarés ,perdus au milieu de la grande foule
Ils ont le regard vitreux et ces pauvres malheureux
Au visage emperlé de sueur froide qui coule
Sur leur destin qui chaque jour s’écroule
Car ils n’ont aucune aide tous ces pauvres gueux.
Et à la fin tous ils deviennent un peu maboule.
Il y a les visages de la gêne ,
A problèmes ,qui nous gênent
Dans nos démarches,qui nous freinent
Et que personne jamais ne comprennent
Car ils retardent notre avancée sociale
Il y a des visages gonflés sans gêne
Qui gratuitement sans cesse nous font mal
Et qui autour d’eux nous font beaucoup de peine
Il y a des visages téméraires
Qui nous disent n’importe quoi
Et dans leur méchanceté ils sont fiers
Comme s’ils avaient tous les droits
Ceux là on ne les aime pas du tout
Car ils n’ont aucun respect pour nous,
Ce sont de grands malades et des fous
Qu’on n’aimerait pas recevoir chez nous.
Il y a des visages des arrogants ,des insolents
Qui nous balancent case-toi pauvre con
Et il y a ceux du mutisme du gouvernement
Qui crachent sur toutes nos revendications
Des visages on en a tellement,
Des drôles de binettes ,des citrons pas beaux
Avec des joues pendantes et de ces bajoues
Mais qui sont si mal dans leur peau
Il y a des balafrés par les ongles de la rage
Ou avec des marbrures de la misère,
Il y en a des tas comme cela de tous les âges
Qui depuis leur enfance dur,dur galèrent.
Des visages il y a beaucoup d’entre eux
Qui ont une ressemblance confondante,
Le clone de tous les clans des malheureux
Ils sont tous jumeaux dans la mauvaise pente.
La sénescence est une cause commune
Qui se lit chez les ados qui n’ont pas
Un visage adipeux ni une face de lune
Car trop maigres faute de veau gras
Ils n’ont pas le teint diaphane ,translucide
Les poches de leurs parents sont trop vides
Pour leur acheter de quoi bien vivre
Voir tout le nécessaire cahiers et livres.
On parmi nous tant de visages tavelés
A cause de tous les emmerdements qu’ils subissent,
Il y a ceux taillés en coupe de sabre ou sillonnés
Par l’usure de la souffrance des supplices
On trouve ces visages ,des caboches avec des yeux
Enfoncés,creux,avec un regard perdu ou effacé,
Quand on a perdu un match et tous les malheureux
Abonnés et fans tous chauvins qui ont du mal à oublier
En contre partie admirez ceux à visage découvert
Des déclarations de nos athlètes de grands niveaux,
Les médaillés, les décorés,les adulés au visage gai ,ouvert
Pour exprimer leur joie à tous les envoyés spéciaux ,
Voyez comment ils sont gais et font la fête à l’aéroport
Au milieu de tous leurs fans et un public si accueillants
Alors ils se sentent aimés,adulés et encore plus fort
En force pour fouler les Champs Elysée tout pétillants ;
Enfin un grand coup de chapeau bien mérité
A l’Unesco pour la sauvegarde de nos divers patrimoines ?
Amnisty International pour son travail,aux policiers ?
A Vigipirate ,le Gign ,à tous ceux qui font des dons d’organes ,
Aux grands professeurs pour la recherche ,Médecins Sans Frontières,
Au prix Nobel de la paix,à la Croix Rouge,aux donneurs de sang ?
A Resto du Cœur ,à Emmaüs qui soulage tant de la misère,
A Green Peace pour à travers le monde toutes leurs bonnes actions.
On se trouve parfois devant des faces de carême
Qui sont abîmés par des maladies de carence
Et qui à force de frotter leur figure à cause des problèmes
Ils finissent par avoir le nez camard marque de leur souffrance.
Avez-vous remarquez les visages fermes pas photogéniques
Des grands patrons et des membres du gouvernement
Avec leur ambiance glacial dans la grande tempête politique
Quand ils s’enferment dans un mutisme déroutant
Ce qui se traduit assez souvent par des têtes d’enterrement
De tous ceux qui attendaient une solution à leurs revendications
Alors ils se font du mauvais sang et les éphélides sur leur carafon
Sont en vérité toutes les empreintes de tous leurs tourments
Combien de fois dans la journée on croise des visages
Pétris de misère qui attendent impatiemment que la levure
Fasse accroître la croissance pour équilibrer le rattrapage
Du manque à gagner sur la fiche de paie pour payer leurs factures.
D’autres visages sont comme des roses de Jéricho ,
Des fougères éternelles qui attendent que la nappe phréatique
De l’état déborde dans leur vie sociale de toute son eau
Pour faire pousser le pouvoir d’achat et les branches du fric.
Comme d’hab. les voyous ont fait du grabuge
Regardez ces visages cagoulés et couverts d’un drap
Qu’on vient d’arrêter ,ils vont à leur dernier refuge
Nous dit Edouard Rod qui est leur grand avocat.
Paul Marguerite cite les tronçons du glaive
N’osons même pas imaginer le visage
De la jeune fille violée et décapitée et qui crève
Sous les coups violents d’un récidiviste sauvage.
Pour ne pas être dénoncé certains finissent sous la hache
Nous dit Emile Bourges et Eugène Melchior de Vogûé
Se penche sur les morts qui parlent qui font trouver les lâches
Dans la nature ou chez leurs complices dans les cités
Mais les policiers nous dit Maurice Barrès
Retrouveront l’ennemi des lois où il se cache
Car ils ont enregistré dans leur tête son faciès
Et bientôt on le fusillera sous les coups des flashes.
Anatole France nous a fait connaître
Les sept femmes de Barbe- Bleue c’est beaucoup
Il y a religion et religions nous fait reconnaître
Victor Hugo mais la polygamie est interdite chez-nous .
Cher Candidat ,
Quels sont les visages que vous avez comme modèles ?
Quels sont ceux que vous recommandez au peuple français ?
Il y a des visages qu’on aimerait voir et revoit,d’autres qui
Nous «écoeurent et nous agacent,le vôtre pourquoi on le
Gardera longtemps en mémoire dans notre cœur ?