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Lettre ouverte aux présidentiables de mai 2012.
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28 mars 2012

NON, MON ENFANT. 02

 

 

    NON, MON ENFANT. 02.

 

Ce n’est pas un reproche mon enfant

Mais heureusement qu’on t’a tant aimé,

Aujourd’hui ado avec l’âge de raison

Tu veux tout d’un coup nous quitter.

 

Je sais que je ne suis pas ta vraie mère

Qui dans une sale poubelle t’a abandonné

Pour faire plaisir à ton disant beau père

Et c’est eux que tu veux aller rencontrer ?

 

 

Non, ne pleure pas,

Console-toi Maman Blanche,

Non, ne te désole pas,

Je sais que tu es honnête et franche.

 

Oui, je suis sincère Maman Blanche,

Franchement je comprends tes maux ;

Tu sais vaut mieux pousser une branche

Que greffer même un très beau rameau.

 

Non, je ne t’oublierai pas Maman Blanche,

Ma mère c’est mon sang  et sera toujours  ma mère ;

Aujourd’hui sur elle mon choix se penche

Et si dans le pardon on oubliait ce qu’elle m’a fait hier ?

 

Tu sais comme moi que l’amour est aveugle,

Oui, j’ai peut –être eu une mère marâtre

Qui a été manipulé par un zoolâtre hippiatre

Plus familier à tout ce qui bêle et beugle ;

 

Je comprends tous mes piaillements l’énervaient

Et voilà l’histoire, j’en ai fait les frais,

Mais tout cela c’est bien du passé, tu le  sais

Et ce geste désagréable, elle l’a fait avec regret.

 

Avec mûres réflexions et raison je tranche,

Mais un pardon ne vient jamais trop tôt,

Vaut mieux pousser une vraie  branche

Que greffer même le plus beau des rameaux !

 

Mon tendre enfant, rappelles-toi

Toute ta vie tu n’as connu que nous et  moi,

Ils t’ont déjà fait du mal une fois,

Un mauvais jour peut-être ça recommencera.

 

 

NON MON ENFANT .

 

Le cœur brisé, vraiment même si je te comprends,

Il est encore temps, réfléchis par deux fois,

Non, mon enfant nous ne sommes pas tes vrais parents,

Tu veux aller les retrouver mais tu nous regretteras.

 

Dites-moi sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Et toi le bon père nourricier

Sur mon prie dieu m’avez-vous entendue,

Ce grand mal l’ai-je mérité ?

 

Même si je sais vaut mieux pousser une branche

Que greffer le plus beau des rameaux,

Je sens dans ta précipitation tu es un peu manche,

Ne seras- tu pas attendri par mes sanglots ?

 

 

Dans ta tendresse de femme

Tu pleures la mort dans l’âme,

O toi douce et pauvre dame,

Ma décision, oui, tu blâmes

 

Oh, oui, comme je te comprends !

Mais sache le vraiment Maman Blanche

Avec toi je veux être très  franc

Et t’expliquer pourquoi mon choix se penche

 

Oui, tu pleures et fonds en sanglots,

Mais ma mère tu le sais bien c’est ma mère ;

Oui, je pardonne ce vilain salaud

Et ma génitrice même si pour toi c’est une vipère.

 

Sur celle que tu appelles dégueulasse

Et que tu classes parmi les salauds,

Mais mets toi plutôt à ma place

Au lieu de regretter un beau rameau

 

Vaut mieux pousser une branche,

Moi, je compatis à tous tes maux

Et comme je sais que tu es très franche

Tu me comprends même le cœur en bobo.

 

 

Non, non, mon enfant,

Oui, réfléchis par deux fois,

Tu es vraiment mon enfant,

Oh non, pitié, ne me fais pas cela !

 

 

  NON MON ENFANT .

 

Jusque là tu n’a connu que moi,

Tu le sais, moi seule t’aime ;

Tout le monde sait que je t’aime,

Serais-tu comme les autres ingrat ?

 

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Ce grand mal l’ai-je mérité ?

Sur mon prie dieu m’as-tu vue

Toi Joseph le grand père nourricier ?

 

Juste et bon Omniprésent, oh mon Dieu

Dis-moi pourquoi à chaque fois

C’est toujours comme cela sous les cieux,

Dieu d’amour, vois mon état !

 

As-tu entendu ce qu’a dit mon fils :

Vaut mieux pousser une branche

Que greffer un rameau de lys,

Vois la souffrance de ta pauvre Blanche !

 

Dois-je accepter ce triste lot,

Est-ce ma récompense pour tant de sacrifices ?

Souffrir et ne pas dire un mot,

Dans mes calvaires et interminables supplices ?

 

Non, mon enfant, mon étourdi enfant,

Non, ne t’en va pas,

Ne me fais pas cela,

Oui, je t’aime beaucoup plus que ta maman,

Non, ne sois pas aussi ingrat,

Mon chéri ne me quitte pas,

Non, ne m’abandonne pas,

Dis-moi pourquoi un tel revirement ?

 

Et toi, tu le sais autant que moi,

Tu comptes tant, oui, tant pour moi,

Oui, oui, j’ai tant besoin de toi,

Tout mon amour c’est pour toi

Même si je ne suis pas ta vraie maman,

Je t’ai aimé beaucoup plus que ta maman,

Non, vraiment tu n’en as pas le droit,

Je t’en supplie, reste avec moi !

 

 

 

 

 

 

  NON MON ENFANT .

 

Mon enfant pour être franche

Même si je sais depuis tout le temps

Vaut mieux pousser une branche

Que greffer un beau rameau

Tu n’as pas le droit mon enfant

De m’infliger ce grand bobo !

 

 

Oui, à un certain moment à son âtre

Oui, tout le sang appelle le sang,

Groupe plus ou moins marâtre ou parâtre

Vers groupe plus du grand pardon

 

Tous les sangs se regroupent :

Grand groupe oubli plus  

Avec divers petits groupes

Et pour moi c’est un plus !

 

Et c’est pour cette raison je tranche ;

Un pardon ne vient jamais trop tôt,

Vaut mieux pousser une branche

Que greffer même un beau rameau.

 

Mais je te le jure Maman Blanche,

Je reviendrai te voir au plus tôt

 

 

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