NON, MON ENFANT. 02
NON, MON ENFANT. 02.
Ce n’est pas un reproche mon enfant
Mais heureusement qu’on t’a tant aimé,
Aujourd’hui ado avec l’âge de raison
Tu veux tout d’un coup nous quitter.
Je sais que je ne suis pas ta vraie mère
Qui dans une sale poubelle t’a abandonné
Pour faire plaisir à ton disant beau père
Et c’est eux que tu veux aller rencontrer ?
Non, ne pleure pas,
Console-toi Maman Blanche,
Non, ne te désole pas,
Je sais que tu es honnête et franche.
Oui, je suis sincère Maman Blanche,
Franchement je comprends tes maux ;
Tu sais vaut mieux pousser une branche
Que greffer même un très beau rameau.
Non, je ne t’oublierai pas Maman Blanche,
Ma mère c’est mon sang et sera toujours ma mère ;
Aujourd’hui sur elle mon choix se penche
Et si dans le pardon on oubliait ce qu’elle m’a fait hier ?
Tu sais comme moi que l’amour est aveugle,
Oui, j’ai peut –être eu une mère marâtre
Qui a été manipulé par un zoolâtre hippiatre
Plus familier à tout ce qui bêle et beugle ;
Je comprends tous mes piaillements l’énervaient
Et voilà l’histoire, j’en ai fait les frais,
Mais tout cela c’est bien du passé, tu le sais
Et ce geste désagréable, elle l’a fait avec regret.
Avec mûres réflexions et raison je tranche,
Mais un pardon ne vient jamais trop tôt,
Vaut mieux pousser une vraie branche
Que greffer même le plus beau des rameaux !
Mon tendre enfant, rappelles-toi
Toute ta vie tu n’as connu que nous et moi,
Ils t’ont déjà fait du mal une fois,
Un mauvais jour peut-être ça recommencera.
NON MON ENFANT .
Le cœur brisé, vraiment même si je te comprends,
Il est encore temps, réfléchis par deux fois,
Non, mon enfant nous ne sommes pas tes vrais parents,
Tu veux aller les retrouver mais tu nous regretteras.
Dites-moi sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
Et toi le bon père nourricier
Sur mon prie dieu m’avez-vous entendue,
Ce grand mal l’ai-je mérité ?
Même si je sais vaut mieux pousser une branche
Que greffer le plus beau des rameaux,
Je sens dans ta précipitation tu es un peu manche,
Ne seras- tu pas attendri par mes sanglots ?
Dans ta tendresse de femme
Tu pleures la mort dans l’âme,
O toi douce et pauvre dame,
Ma décision, oui, tu blâmes
Oh, oui, comme je te comprends !
Mais sache le vraiment Maman Blanche
Avec toi je veux être très franc
Et t’expliquer pourquoi mon choix se penche
Oui, tu pleures et fonds en sanglots,
Mais ma mère tu le sais bien c’est ma mère ;
Oui, je pardonne ce vilain salaud
Et ma génitrice même si pour toi c’est une vipère.
Sur celle que tu appelles dégueulasse
Et que tu classes parmi les salauds,
Mais mets toi plutôt à ma place
Au lieu de regretter un beau rameau
Vaut mieux pousser une branche,
Moi, je compatis à tous tes maux
Et comme je sais que tu es très franche
Tu me comprends même le cœur en bobo.
Non, non, mon enfant,
Oui, réfléchis par deux fois,
Tu es vraiment mon enfant,
Oh non, pitié, ne me fais pas cela !
NON MON ENFANT .
Jusque là tu n’a connu que moi,
Tu le sais, moi seule t’aime ;
Tout le monde sait que je t’aime,
Serais-tu comme les autres ingrat ?
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
Ce grand mal l’ai-je mérité ?
Sur mon prie dieu m’as-tu vue
Toi Joseph le grand père nourricier ?
Juste et bon Omniprésent, oh mon Dieu
Dis-moi pourquoi à chaque fois
C’est toujours comme cela sous les cieux,
Dieu d’amour, vois mon état !
As-tu entendu ce qu’a dit mon fils :
Vaut mieux pousser une branche
Que greffer un rameau de lys,
Vois la souffrance de ta pauvre Blanche !
Dois-je accepter ce triste lot,
Est-ce ma récompense pour tant de sacrifices ?
Souffrir et ne pas dire un mot,
Dans mes calvaires et interminables supplices ?
Non, mon enfant, mon étourdi enfant,
Non, ne t’en va pas,
Ne me fais pas cela,
Oui, je t’aime beaucoup plus que ta maman,
Non, ne sois pas aussi ingrat,
Mon chéri ne me quitte pas,
Non, ne m’abandonne pas,
Dis-moi pourquoi un tel revirement ?
Et toi, tu le sais autant que moi,
Tu comptes tant, oui, tant pour moi,
Oui, oui, j’ai tant besoin de toi,
Tout mon amour c’est pour toi
Même si je ne suis pas ta vraie maman,
Je t’ai aimé beaucoup plus que ta maman,
Non, vraiment tu n’en as pas le droit,
Je t’en supplie, reste avec moi !
NON MON ENFANT .
Mon enfant pour être franche
Même si je sais depuis tout le temps
Vaut mieux pousser une branche
Que greffer un beau rameau
Tu n’as pas le droit mon enfant
De m’infliger ce grand bobo !
Oui, à un certain moment à son âtre
Oui, tout le sang appelle le sang,
Groupe plus ou moins marâtre ou parâtre
Vers groupe plus du grand pardon
Tous les sangs se regroupent :
Grand groupe oubli plus
Avec divers petits groupes
Et pour moi c’est un plus !
Et c’est pour cette raison je tranche ;
Un pardon ne vient jamais trop tôt,
Vaut mieux pousser une branche
Que greffer même un beau rameau.
Mais je te le jure Maman Blanche,
Je reviendrai te voir au plus tôt