RIEN DE NOUVEAU.
Il y a bien quelque chose de nouveau
Chaque jour en France :la rigueur depuis
Quelque temps,le choix politique des fausses
Idées qui handicapent les français et c’est bien
Dommage,à par de cela il n’y a vraiment :
RIEN DE NOUVEAU.
Ah te revoilà mon brave
Bien portant au milieu de nous,
Content de te revoir Octave
Et puisque nous sommes entre nous
Tu nous as donné le jeton à chacun de nous
C’est quand même plus calme chez-nous,
Si tu savais tes parents devenaient fous
Et toi t’es ouf de travailler si loin de nous !
Chaque jour,matin ,midi et soir
On a regardé le cœur serré
Ce que la rédaction nous faisait voir
Ah pour toi qu’est ce qu’on a prié !
Ah quel métier photographe reporter
Et tes scoops aux J. T . de vingt heures
Nous a donné beaucoup de frayeur ;
Risquer ta vie sur les fronts de la terreur ;
Jouer avec ta vie entre les embuscades
Avec toutes ces frontières volantes
Et ces bombes,roquettes,tirs et grenades
Ta mère était toujours tremblante
Quand tu étais dans les zones interdites,occupées,
La pauvre qu’est ce qu’elle a pu endurer,
La voilà soulagée car tu n’es pas blessé
Je ne t’apprends rien certains de nos soldats sont tués.
En espérant qu’en catimini s’il te plaît
Tu vas nous raconter tout ce que tu sais
Et qu’on ne peut pas montrer à la télé
Tu peux compter sur nous on ne va pas raconter.
RIEN DE NOUVEAU.
Alors quoi de nouveau ou de pas beau là-bas
Si c’est trop lourd pour toi ne te force pas
Non, on n’en t’en voudra pas pour cela
On sait que ce devrait être dur pour toi.
Mon ami c’est comme dans les manifs
Je te le jure partout c’est kif-kif
Oui, vraiment internationalement
C’est du pareil au même militairement.
Avec des oppresseurs,des tortionnaires,
Des snipers,des militaires violeurs,
Avec des raïs ,des dictateurs,des mercenaires,
Des coupeurs de têtes pas enfant de chœur,
Des génocidaires,l’exode,l’exil,les campements
C’est crois-moi toujours ma même peur
Dans les centres de concentration et de regroupements
Avec des peuples sous l’emprise de la terreur
Imagine tous ces peuples et ethnies à la dérive
Et les exécutions des plus massives
Et la famine pendant que certains
Forniquent fièrement avec des catins
Avec des gods et sextoys en or massif
Et habillent leurs chiens en or massif
Sans les souteneurs tout cela
Ne se passerait pas comme cela.
Ceux qui fournissent les armes du désespoir
Se font payer en échange en or noir
Et tous ces hommes sanguinaires aux mains noires
Qu’ils soutiennent lâchement au pouvoir
Les embarrassent avec leurs guerres
Mais dis-moi qui a vraiment
Au moins une des deux mains propres
Seuls les pauvres ont les mains propres !
Tiens un bel exemple
Parmi tant d’autres
Ils jurent dans leurs temples
Tous ces méchants apôtres
RIEN DE NOUVEAU.
Par la méchanceté du maître
De faire tout disparaître
Dis-moi si ça on doit l’admettre
Quand ils déciment nos prêtres ?
Ah oui, je te vois venir
Avec ces homélies qui font vomir
Je connais leurs pensées,t’inquiète,
Tiens à y penser j’en ai mal à la tête.
D’après la coutume des ancêtres
Le prolétaires ne doit pas progresser
Toujours selon les ancêtres
Le peuple doit toujours payer et supporter
Et parce que l’on s’appelle lion
Et tu crois que ça va s’arrêter,
Franchement je te dis que non,
Il ne faut surtout pas rêver !
Quelle époque,
Quel état de choc,
Quel temps,
Quelle corruption,
Quel siècle,
Quelle ère
Et quel nouveau siècle,
Quelle misère,
Quelle décennie,
Quelle galère,
Quels ennemis,
Quelle guerre
Et quel grand mal aussi !
Mon ami rends-toi compte
Il y a certains qui chaque matin
Avec fierté et sans aucune honte
Boivent un bol de sang frais humain ;
Au bout de l’an fais le compte
Tu me diras ils en ont bu combien
Tout cela ce n’est pas un conte
Non,pour amuser les gamins.
RIEN DE NOUVEAU.
Il y en a qui défilent souvent
Sur l’avenue des peuples des innocents
Avec les tueurs et les belligérants
Qui battent le tambour ran, pan, pan, pan
Avec les tibias des pauvres enfants,
Avouons franchement que c’est rageant
Et toi tu vas l’ouvrir et faire le couillon ,
Vite on te décapite très sauvagement.
Oh non, vraiment frérot
Il n’y a rien de nouveau
Sous le beau soleil accablant
Si ce n’est tout simplement
Puisque je m’appelle lion
Punissons tous les opposants
Dans la grande fosse aux lions
Et ricanons han,han ,han
Sans nous retenir à pleines dents
C’est sans commentaire bien évidemment ;
Non, rien n’a vraiment changé :
Non,frérot Nil novi sub sole
Et ce n’est pas demain la veille
Que cela changera sous le soleil
Et tout cela tous on le déplore
Heureusement que les ricains sont là encore !
Oui, mon ami loin d’ici
J’ai visité beaucoup de pays
Et tu veux connaître mon avis
Qui novi sub sole mon ami
Oui, frérot tutti quanti
Tous,tous sans exception,
T ’entends ce que je dis
Sont dans la corruption ;
Ils maquillent les votes de la population,
Méprisent la vox populi
C’est la loi de tant de raïs et de présidents
Et ma foi ce n’est pas fini
RIEN DE NOUVEAU.
Tous ces grands scélérats
Vous diront unanimement aussi :
Ce que nous écrivons fait loi
Le maître l’a dit et redit et l’écrit.
Et crois-moi ce régime là
En adoptant un modus vivendi
Partout sévèrement ça et là,
Partout ils sévissent manu militari
Regarde ces clichés preuves à l’appui
Trouves-tu que c’est vraiment gentil ?
Tu as le souffle coupé ,je te l’avais dis
Là-bas personne n’est vraiment à l’abri.
Quoi de nouveau ,frérot
Vois-tu rien de nouveau
Ce que j’ai vu ce n’est pas bien beau,
Ils parlent tous avec les mêmes mots
C’est honteux tous sans exception
Ils adoptent le même comportement :
« Qu’ils me haïssent pour de bon
Mais pourvu qu’ils craignent le lion »
C’est choquant,révoltant,
Tragique ,cynique et dégoûtant
Oui, notre métier c’est très dur
J’ai vu des atrocités je t’assure !
Rien de nouveau sous le soleil
Si chaud sous ce si beau ciel
Sinon la mise en application
D’un vieil et sadique slogan :
« Aux dictateurs présidents
Tout le pognon de la nation
Et la misère, la galère, les oppressions
Pour le peuple content ou pas content »
O temps !ô meurs !
Quelle vie de douleur,
O tempora ! o mores,
Quelle vie de détresse !
RIEN DE NOUVEAU.
Vois tous ces pauvres, imagine leurs cris,
Leur désarroi,tous leurs soucis ,
Leur dépouillement ,tous leurs ennuis ,
L’exil,la fuite,l’exode en terre amie ;
Nom d’un chien ce n’est pas une vie
Pour ces gens qui meurent sous les fusils
Bien souvent à cause d’une ethnie
Et d’un raïs en pleine crise de folie.
Mon frérot désolé pour eux
Il n’y aura rien de nouveau
Sous le soleil pour ces malheureux
Sauf que de nouveaux bobos.
Cher Candidat,
Nos ressortissants sont dans beaucoup de grandes
Villes étrangères. A chaque fois que c’est chaud sur
La planète les français sont des fois menacés,blessés,
Enlevés,même tués ,dites-nous ce sera toujours aussi
Triste pour nos ressortissants à l’étranger ?