CROIS SI TU VEUX.
De nos jours tout le monde perd
Espoir et beaucoup te diront
Bien sûr avec raison :
CROIS SI TU VEUX.
Oui, crois si tu veux
Aussi fort que tu peux
Que La Jéhanne est morte pucelle,
Que l’ovni habite dans le ciel,
Que Jésus avait des sœurs et frères
Et que Dieu s’est incarné sur terre
Mais ne crois pas dur comme fer
Que des hommes nos frères
Puissent changer de caractère.
Depuis la Création,
Depuis Eve et Adam
De génération en génération
De filiation en filiation
Tous mes frères, ma sœur,
Tout homme est menteur,
Envieux, lâche, jaloux,
Morveux, injuste, filou,
Coléreux, cynique, fratricide,
Vorace, irréligieux, homicide,
Avide, rêveur, adultère,
Arnaqueur, faux frère
Oh mon Dieu quel caractère !
Crois si tu veux
Que certains vieux
Sont des vrais dieux,
Que Jésus avait une femme
Que des démons hideux
Possèdent nos femmes
(Copulent avec nos femmes)
Que l’homme vient du singe ?
Que les indigènes vivent sans linge,
Qu’on peut transmuter le plomb en or
Que le cœur de l’homme est un trésor,
CROIS SI TU VEUX.
Que les revenants à la réincarnation
Les gens de couleur deviennent blancs,
Que La Jéhanne est morte pucelle
Et Jésus avait une vie sexuelle
Mais ne crois pas mon frère
Que les hommes sur cette terre
Puissent changer de caractère
Car ils sont pour la plupart voleurs,
Bluffeurs, soutireurs, arnaqueurs
Extorqueurs, menteurs, carotteurs …
Crois si tu veux
Avec foi, avec tes yeux,
Avec ton cœur et tes convictions ?
Avec la force de tes sentiments
Que la pierre de jaspe rouge porte en elle
Toute la force du Saint Esprit,
Que tous nos péchés seront punis ;
Que le comte de Saint Germain est immortel
Incrédule mon vieux
Crois si tu le veux
Que les derniers seront les premiers
Et les premiers seront les derniers
Mais ne crois pas mon frère
Que les hommes sur cette terre
Puissent changer de caractère
Car ils sont de plus en plus fiers,
Hypocrites, moqueurs, bavards,
Injustes, méchants, indifférents,
Hautains, jaloux, faux, vantards,
Trompeurs et arracheurs de dents.
Crois si tu veux
Autant que tu veux
Que la foi déplace les montagnes,
Que les loups garous à la campagne
S’accouplent avec nos femmes,
Que Le Christ aimait les femmes …
CROIS SI TU VEUX.
Crois si tu veux
Aussi fort que tu le veux
Que les premiers seront les derniers
Au Royaume du Jugement Dernier,
Que quand il n’y a plus il y en a encore
Mais avant d’ouvrir ton coffre fort
Non, ne crois pas mon frère
Que sur notre vieille terre
Les hommes nos frères
Puissent changer de caractère
Car ils ont comme religion
Le vice, l’injustice, la délation,
La méchanceté, la fausseté,
L’incivilité, l’immoralité …
Crois si tu veux
Aussi fort que tu veux
Que Jésus avait des frères utérins,
Que la feuille du mûrier devient satin,
Que les médecins font les cimetières bossus,
Que tous, tous, tous t’aiment, moi non plus
Oui, crois si tu veux
Autant fort que tu veux
Que le jour précède la nuit,
Que la nuit les chats sont gris
Mais ne crois pas mon ami
Que sur cette vieille terre,
Crois – moi ma sœur, mon frère,
Le monde changera de caractère
Canaille, faux, escroc, faussaire,
Imposteur, traître, égoïste,
Filou, menteur, gourou de la méchanceté,
Calomnieux, xénophobe, raciste
Voilà un peu son lourd C. V.
Et c’est comme cela dans le monde entier .
CROIS SI TU VEUX.
Cher Candidat,
Dites nous vraiment, qu’avec vous,
Au pouvoir, demain, le monde
Changera de méthode, de politique,
De raisonnement, de comportement,
Que les couleurs de la vie seront plus
Belles, plus vives, plus gaies, oui,
Grâce à vous ?
Alors en quoi et dans quels domaines ?
Quelle peau de colle,comment
S’en débarrasser, oui,
LE PARASITE.
Toute bonté a ses faiblesses
Exploiter toutes mes largesses
Et m’appeler mon ami
Oui, mon œil, j’en ris.
Ton amitié c’est quoi ?
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi ,
A quoi ça rime tout ça ?
Les mains vides jamais d’argent
Avec tout ce que tu me prends
Tu t’en tires bien tout le temps
Mais cela durera t-il longtemps ?
Et si je n’existais pas
Tu ferais quoi, dis le moi.
Tu serais plus souvent chez toi
Ou à la recherche d’un autre toit
Jamais chez moi
Ca te va comme ça.
Dis-moi chez toi
Fait-il trop froid,
Et chez moi ton vrai coco
Assez ou même trop chaud
Le parasite ;
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Ta maison est-elle possédée
Ou habitée par des esprits frappeurs
Oui, ces mauvais génies destructeurs
Toujours très difficiles à contrôler ?
Pour toi la vie est trop belle :
Toujours fourchette chez gamelle
Jamais gamelle chez fourchette
Oui, si j’avais de la galette
J’aurais déjà payé mes dettes
Et gratter moins souvent ma tête.
Pour toi tout est facile
A la campagne ou à la ville
Toujours fil chez aiguille
Jamais aiguille chez fil
Si chez-moi c’est chez toi,
Chez toi ce n’est pas chez moi
D’ailleurs je ne sais pas
Où t’habites, toi et si toi
Tu as un toit, un chez toi
Oui, où je ne sais quoi.
En tous les cas ce que je vois
Toujours chez moi, jamais chez toi
Et si jamais t’as un autre toit
Que chez moi c’est où ça.
Toujours chez-moi
Jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi
Ca rime a quoi ?
Est –ce boire ma gnole,
Vider ma p’tite fiole,
Piquer ma gamelle ,
Vider mes bouteilles,
Emprunter ma bagnole
Et vouloir mes grolles,
Toi un vrai pot de colle
Et pauvre quidam
Pourquoi pas ma femme ?
LE PARASITE.
Culot toi pique assiette
Partout dans l’Hexagone
Tout ce qu’on te donne
Non ce n’est pas des miettes
Mais ce n’est jamais à ton goût
Mais tu veux dans ta musette
Toujours emporter un bout,
Vraiment tu te fous de nous.
Parasite, parasite,
Bouffe tout
Mange tout
Parasite, parasite
C’est ouf
Ca me bouffe
Parasite, parasite
Ca me gonfle
Et toi parasite, parasite
Tu me gonfles,
Jamais chez toi
Toujours chez moi
Chez toi les huissiers
Ont-ils tout ramassé,
Te reste t’il plus de mobilier
Ou ta maison a-t-elle brûlée ?
Ou bien est ce pour m’emmerder,
Que tu es chez moi toute la journée ?
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Où est ton chez toi,
Moi je ne connais pas.
La tempête des profiteurs
A-t-elle balayée ton toit ;
La foudre de l’horreur
Détruit ton chez toi
Ou ta maison est elle habitée
Par des revenants frappeurs ,
Des fantômes ou hantée
Par des génies de malheur ?
Le parasite ;
Toujours les puces
Chez les chiens
Jamais les chiens
Chez les puces.
Parasite, parasite
C’est grâce à moi tu existes,
Parasite, parasite
Si chez moi c’est chez toi parasite
Je signe et insiste
Déchire ma carte de visite
Mais crois – moi je resterai chez moi
Car pour moi encore j’insiste
Non, vraiment parasite,
Chez moi ce n’est pas chez toi.
Parasite, parasite
Toujours le râtelier
Chez la bouche
Jamais la bouche
Chez le râtelier.
Parasite, parasite
Tu m’empoisonnes la vie
Parasite, parasite
Trouve un autre logis
Parasite, parasite
Je ne suis pas ton ami.
Non, parasite, parasite
Car tu parasites ma vie.
Parasite, parasite.
toujours les poux
Dans les cheveux,
Jamais les cheveux
Chez les poux
Parasite, parasite.
Toujours les morpions
Chez l’homme
Jamais l’homme
Chez les morpions
Parasite, parasite.
LE PARASITE .
Parasite, parasite
C’est grâce aux autres
Que vraiment tu existes
Sans jamais te gêner
T’es l’hôte chez les autres
Parasite, parasite
Même si c’est commun
Tu fumes, fumes
Toujours en commun
Nos blondes, nos brunes
Parasite sans gêne,
Sans gêne dans l’âme
Importun quidam
Oui, si ça te gêne
De rester de temps en temps un peu à jeun
Même pendant le carême
Chez moi ce n’est pas le marché commun
Faut que tu comprennes
Ma femme, oui, ma femme
Mon amour suprême
Non, non, non quidam,
Celle que mon cœur aime,
C’est pour un,
A savoir ma poire,
Et ce sera toujours pour un
Je te le dis ce soir
Non, non ma femme
Ce n’est pas pour ta pomme
Je te le dis homme à homme,
Non, non, non quidam
Ni pour toi, ni non plus pour aucun
Non, non, non quidam
Oui, ma femme c’est ma femme,
On ne veut aucun marché commun
LE PARASITE .
Je te le dis quidam
D’homme à homme
Non, ma femme
Ce n’est pas comme,
Tous en commun,
Comme mon rhum
Qu’on boit en commun.
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi :
Bien m’exploiter, moi ?
Non, tu ne dors pas
A la belle étoile,
Tu veux me foutre moi
Bien plus qu’à poil
En me dépouillant vraiment
Vraiment jusqu’à l’os.
Si mes chers gosses
Ont assez pour se mettre
Sous leurs petites dents
Tu te crois malin peut être
Abuser d’un couillon
C’est quoi un tel comportement
Et dis ça va durer longtemps ?
C’est sûr bien sûr que non.
Parasite, parasite
Toujours bernard-l’ermite
Dans la coquille,
Jamais la coquille
Chez bernard-l’hermite,
Parasite, parasite.
T’as rien d’autre
A faire mon cher
Que d’être chez les autres
T’es pire mon cher
Que les colles roche
De nos rivières
Car là où ça cloche
Tu es toujours collé
Chez nous sans te gêner
Et tu crois qu’on est obligé.
LE PARASITE .
Quelle peau de colle,comment
S’en débarrasser, oui,
Non, avec toi ce n’est pas marrant ,
Tu me pourris la vie .
Toute bonté a ses faiblesses
Exploiter toutes mes largesses
Et m’appeler mon ami
Oui, mon œil, j’en ris.
Ton amitié c’est quoi ?
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi ,
A quoi ça rime tout ça ?
Les mains vides jamais d’argent
Avec tout ce que tu me prends
Tu t’en tires bien tout le temps
Mais cela durera t-il longtemps ?
Et si je n’existais pas
Tu ferais quoi, dis le moi.
Tu serais plus souvent chez toi
Ou à la recherche d’un autre toit
Jamais chez moi
Ca te va comme ça.
Dis-moi chez toi
Fait-il trop froid,
Et chez moi ton vrai coco
Assez ou même trop chaud
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Ta maison est-elle possédée
Ou habitée par des esprits frappeurs
Oui, ces mauvais génies destructeurs
Toujours très difficiles à contrôler ?
Pour toi la vie est trop belle :
Toujours fourchette chez gamelle
Jamais gamelle chez fourchette
Oui, si j’avais de la galette
J’aurais déjà payé mes dettes
Et gratter moins souvent ma tête.
LE PARASITE .
Pour toi tout est facile
A la campagne ou à la ville
Toujours fil chez aiguille
Jamais aiguille chez fil
Si chez-moi c’est chez toi,
Chez toi ce n’est pas chez moi
D’ailleurs je ne sais pas
Où t’habites, toi et si toi
Tu as un toit, un chez toi
Oui, où je ne sais quoi.
En tous les cas ce que je vois
Toujours chez moi, jamais chez toi
Et si jamais t’as un autre toit
Que chez moi c’est où ça.
Toujours chez-moi
Jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi
Ca rime a quoi ?
Est –ce boire ma gnole,
Vider ma p’tite fiole,
Piquer ma gamelle ,
Vider mes bouteilles,
Emprunter ma bagnole
Et vouloir mes grolles,
Toi un vrai pot de colle
Et pauvre quidam
Pourquoi pas ma femme ?
Culot toi pique assiette
Partout dans l’Hexagone
Tout ce qu’on te donne
Non ce n’est pas des miettes
Mais ce n’est jamais à ton goût
Mais tu veux dans ta musette
Toujours emporter un bout,
Vraiment tu te fous de nous.
Parasite, parasite,
Bouffe tout
Mange tout
Parasite, parasite
LE PARASITE .
C’est ouf
Ca me bouffe
Parasite, parasite
Ca me gonfle
Et toi parasite, parasite
Tu me gonfles,
Jamais chez toi
Toujours chez moi
Chez toi les huissiers
Ont-ils tout ramassé,
Te reste t’il plus de mobilier
Ou ta maison a-t-elle brûlée ?
Ou bien est ce pour m’emmerder,
Que tu es chez moi toute la journée ?
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Où est ton chez toi,
Moi je ne connais pas.
La tempête des profiteurs
A-t-elle balayée ton toit ;
La foudre de l’horreur
Détruit ton chez toi
Ou ta maison est elle habitée
Par des revenants frappeurs ,
Des fantômes ou hantée
Par des génies de malheur ?
Toujours les puces
Chez les chiens
Jamais les chiens
Chez les puces.
Parasite, parasite
C’est grâce à moi tu existes,
Parasite, parasite
Si chez moi c’est chez toi parasite
Je signe et insiste
Déchire ma carte de visite
Mais crois – moi je resterai chez moi
Car pour moi encore j’insiste
Non, vraiment parasite,
Chez moi ce n’est pas chez toi.
LE PARASITE .
Parasite, parasite
Toujours le râtelier
Chez la bouche
Jamais la bouche
Chez le râtelier.
Parasite, parasite
Tu m’empoisonnes la vie
Parasite, parasite
Trouve un autre logis
Parasite, parasite
Je ne suis pas ton ami.
Non, parasite, parasite
Car tu parasites ma vie.
Parasite, parasite.
Toujours les poux
Dans les cheveux,
Jamais les cheveux
Chez les poux
Parasite, parasite.
Toujours les morpions
Chez l’homme
Jamais l’homme
Chez les morpions
Parasite, parasite.
Parasite, parasite
C’est grâce aux autres
Que vraiment tu existes
Sans jamais te gêner
T’es l’hôte chez les autres
Parasite, parasite
Même si c’est commun
Tu fumes, fumes
Toujours en commun
Nos blondes, nos brunes
Parasite sans gêne,
Sans gêne dans l’âme
Importun quidam
Oui, si ça te gêne
LE PARASITE .
De rester de temps en temps un peu à jeun
Même pendant le carême
Chez moi ce n’est pas le marché commun
Faut que tu comprennes
Ma femme, oui, ma femme
Mon amour suprême
Non, non, non quidam,
Celle que mon cœur aime,
C’est pour un,
A savoir ma poire,
Et ce sera toujours pour un
Je te le dis ce soir
Non, non ma femme
Ce n’est pas pour ta pomme
Je te le dis homme à homme,
Non, non, non quidam
Ni pour toi, ni non plus pour aucun
Non, non, non quidam
Oui, ma femme c’est ma femme,
On ne veut aucun marché commun
Je te le dis quidam
D’homme à homme
Non, ma femme
Ce n’est pas comme,
Tous en commun,
Comme mon rhum
Qu’on boit en commun.
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi :
Bien m’exploiter, moi ?
Non, tu ne dors pas
A la belle étoile,
Tu veux me foutre moi
Bien plus qu’à poil
En me dépouillant vraiment ,
Vraiment jusqu’à l’os.
Tu crois abuser d’un couillon ;
Si mes chers gosses
LE PARASITE .
Ont assez pour se mettre
Sous leurs petites dents ,
Tu te crois malin peut être
En me prenant pour un con ;
Abuser d’un couillon
C’est quoi un tel comportement ,
Et dis ça va durer longtemps ?
C’est sûr bien sûr que non.
Parasite, parasite
Toujours bernard-l’ermite
Dans la coquille,
Jamais la coquille
Chez bernard-l’hermite,
Parasite, parasite.
T’as rien d’autre
A faire mon cher
Que d’être chez les autres
T’es pire mon cher
Que les colles roche
De nos rivières
Car là où ça cloche
Tu es toujours collé
Chez nous sans te gêner
Et tu crois qu’on est obligé.