LA REPUBLIQUE DE LA MUSIQUE.
Beaucoup ont une double nationalité
Cela ne cache t’il pas quelque chose
Leur si belle patrie :
LA REPUBLIQUE DE LA MUSIQUE.
Môme je suis entré à l’école
Avec un cahier et un crayon ?
Cancre j’ai quitté l’école
Ma partition et mon diapason,
Et des paroles un peu folles
Sur des cahiers des chansons
Que j’écrivais pendant l’école,
En cachette bien évidemment.
La musique, la musique
C’était ma matière préférée
La musique, la musique
J’en ai toujours rêvée
La musique, la musique
J’en ai fait mon métier
La musique, la musique
C’est mon métier.
La République de la Musique
C’est mon pays
La République de la Musique
C’est ma patrie
C’est mon unique Royaume,
La République de la Musique
C’est chez-moi, mon home,
Ma vraie patrie, ma République.
La musique, la musique
J’aime, j’aime la musique
La musique, la musique
Vive, vive la musique
La musique, la musique
J’aime, j’aime la musique.
LA REPUBLIQUE DE LA MUSIQUE.
La musique
Ca te met dans l’ambiance
La musique
Ca donne la cadence
La musique
Apaise la souffrance
La musique
Embellit la romance
La musique
Egaie la victoire
La musique
La musique
Adouci le désespoir
La musique, la musique,
J’aime, j’aime, j’aime
Et pour mon requiem
Pavane très typique
Allez-y sans problème
La musique, la musique
J’aime, j’aime, j’aime.
C’est ma drogue la musique ;
Quand j’étais à l’école
Ma mère devenait folle
Car dans tous mes cahiers
J’écrivais que des chansons
Que j’essayais de chanter
Dans la cour de récréation
Ma mère me chantait à tue-tête
Jusqu’à me donner mal à la tête
Est-ce que la musique
C’est un métier
Est-ce que la musique
Te donnera à manger
Oui, même si c’est vrai
Il n’ y a pas de sot métier
La musique comme profession
Appauvrira souvent ta maison.
LA REPUBLIQUER DE LA MUSIQUE.
Fanatiques, oui, fanatiques
On aime tout ce qu’on aime
Ma boulimique de musique
Pour moi c’est sans problème
La musique fanatiques
C’est tout ce que j’aime
Dès que c’est de la musique
Pas de blême, j’aime, j’aime
Mais dites-moi fanatiques
Que deviendrai-je sans musique
Si vous voulez m’aider
Je vous en prie s’il vous plaît
Loin, loin de mon pays
Oui, mes frères, mes amis
Rapatriez-moi fanatiques
A la République de la Musique
Oui, oui, fanatique mes amis
Expatriez-moi en toute logique
A la République de la Musique.
Car la musique, la musique
C’est mon tout, c’est ma vie
La musique, la musique
C’est ma force, c’est ma vie.
Fanatiques si je dois mourir
Et même subir le martyr
Pour mon bien mes frères
Dans cette très sale galère
Oui, faites-moi vite partir
A la République de la Musique
Pour tout heureux bien mourir
Dans cette ambiance dynamique,
Oh oui, pour me satisfaire
Faites le pour moi mes frères
Laissez-moi aller mourir
Et pour toujours m’endormir
LA REPUBLIQUE DE LA MUSIQUE.
Au pays de la musique
Car j’aime trop la musique
La musique, la musique
Vive, vive la musique.
Car la musique, la musique
C’est mon tout, c’est ma vie
La musique, la musique
C’est ma force, c’est ma vie.
Dans ce monde si chimérique
Où tout le monde est malheureux,
La musique, oui, la musique
Seule me rend vraiment si heureux,
Dans toute situation chaotique,
Même si le ciel n’est pas bleu,
La musique, oui, la musique
Seule la musique me rend heureux,
Quand ça devient trop merdique
La musique, oui, la musique
Seule me rend si heureux
Fanatiques, oui, fanatiques
Pour un monde plus pacifique
Seule la musique me rend heureux.
Fanatiques si je dois mourir
En quelque part sur cette vielle terre,
Et même subir le martyr
Pour mon bien être mes frères,
Fanatiques vous tous mes amis
Pourvu que ce soit au pays
De toutes les musiques
La Ré publique de la Musique
Pensez-y mes amis
Pour mon passage à l’autre vie
Et pour mon après vie
Laissez-moi finir ma vie
LA REPUBLIQUE DE LA MUSIQUE.
A la République de la musique
Je ne cesserai de vous le dire
Seule la musique peut me guérir
La musique c’est mon élixir
Oui, je deviendrai sans mentir
Dingue, dingue sans musique
Car la musique, la musique
C’est mon tout, c’est ma vie
Fanatiques c’est à vous que je dis.
Loin de mon pays,
Loin de ma patrie
Vous tous mes amis
Rapatriez -_moi
Loin d’ici là-bas ?
Faites le fanatiques
A la République de la Musique
Vous tous qui m’écoutez
Vous tous qui me connaissez
Inutile de vous le redire
C’est ma dernière volonté
Je veux mourir et finir
A la République de la Gaîté,
A la République de la Musique,
C’est ma seule vraie religion,
Car la musique ; la musique
Et je suis bien évidemment
Un fidèle et fervent pratiquant.
La musique, la musique
Plus qu’un servant dynamique servant
Mais un pape de la musique,
Cher Candidat,
Même dans des chansons, on ne
Ne peut pas dire n’importe quoi ?
Selon vous la chanson c’est un
Des moyens détournés pour faire
Passer certains messages qui
Méritent d’être censuré ?
Quelle peau de colle, comment
S’en débarrasser, oui,
LE PARASITE.
Toute bonté a ses faiblesses
Exploiter toutes mes largesses
Et m’appeler mon ami
Oui, mon œil, j’en ris.
Ton amitié c’est quoi ?
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi,
A quoi ça rime tout ça ?
Les mains vides jamais d’argent
Avec tout ce que tu me prends
Tu t’en tires bien tout le temps
Mais cela durera t-il longtemps ?
Et si je n’existais pas
Tu ferais quoi, dis le moi.
Tu serais plus souvent chez toi
Ou à la recherche d’un autre toit
Jamais chez moi
Ca te va comme ça.
Dis-moi chez toi
Fait-il trop froid,
Et chez moi ton vrai coco
Assez ou même trop chaud
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Ta maison est-elle possédée
Ou habitée par des esprits frappeurs
Oui, ces mauvais génies destructeurs
Toujours très difficiles à contrôler ?
Pour toi la vie est trop belle :
Toujours fourchette chez gamelle
Jamais gamelle chez fourchette
Oui, si j’avais de la galette
J’aurais déjà payé mes dettes
Et gratter moins souvent ma tête.
LE PARASITE.
Pour toi tout est facile
A la campagne ou à la ville
Toujours fil chez aiguille
Jamais aiguille chez fil
Si chez-moi c’est chez toi,
Chez toi ce n’est pas chez moi
D’ailleurs je ne sais pas
Où t’habites, toi et si toi
Tu as un toit, un chez toi
Oui, où je ne sais quoi.
En tous les cas ce que je vois
Toujours chez moi, jamais chez toi
Et si jamais t’as un autre toit
Que chez moi c’est où ça.
Toujours chez-moi
Jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi
Ca rime a quoi ?
Est –ce boire ma gnole,
Vider ma p’tite fiole,
Piquer ma gamelle ,
Vider mes bouteilles,
Emprunter ma bagnole
Et vouloir mes grolles,
Toi un vrai pot de colle
Et pauvre quidam
Pourquoi pas ma femme ?
Culot toi pique assiette
Partout dans l’Hexagone
Tout ce qu’on te donne
Non ce n’est pas des miettes
Mais ce n’est jamais à ton goût
Mais tu veux dans ta musette
Toujours emporter un bout,
Vraiment tu te fous de nous.
LE PARASITE.
Parasite, parasite,
Bouffe tout
Mange tout
Parasite, parasite
C’est ouf
Ca me bouffe
Parasite, parasite
Ca me gonfle
Et toi parasite, parasite
Tu me gonfles,
Jamais chez toi
Toujours chez moi
Chez toi les huissiers
Ont-ils tout ramassé,
Te reste t’il plus de mobilier
Ou ta maison a-t-elle brûlée ?
Ou bien est ce pour m’emmerder,
Que tu es chez moi toute la journée ?
Toujours chez moi
Jamais chez toi
Où est ton chez toi,
Moi je ne connais pas.
La tempête des profiteurs
A-t-elle balayée ton toit ;
La foudre de l’horreur
Détruit ton chez toi
Ou ta maison est elle habitée
Par des revenants frappeurs,
Des fantômes ou hantée
Par des génies de malheur ?
Toujours les puces
Chez les chiens
Jamais les chiens
Chez les puces.
Parasite, parasite
C’est grâce à moi tu existes,
Parasite, parasite
Si chez moi c’est chez toi parasite
LE PARASITE.
Je signe et insiste
Déchire ma carte de visite
Mais crois – moi je resterai chez moi
Car pour moi encore j’insiste
Non, vraiment parasite,
Chez moi ce n’est pas chez toi.
Parasite, parasite
Toujours le râtelier
Chez la bouche
Jamais la bouche
Chez le râtelier.
Parasite, parasite
Tu m’empoisonnes la vie
Parasite, parasite
Trouve un autre logis
Parasite, parasite
Je ne suis pas ton ami.
Non, parasite, parasite
Car tu parasites ma vie.
Parasite, parasite.
Toujours les poux
Dans les cheveux,
Jamais les cheveux
Chez les poux
Parasite, parasite.
Toujours les morpions
Chez l’homme
Jamais l’homme
Chez les morpions
Parasite, parasite.
Parasite, parasite
C’est grâce aux autres
Que vraiment tu existes
Sans jamais te gêner
T’es l’hôte chez les autres
LE PARASITE.
Parasite, parasite
Même si c’est commun
Tu fumes, fumes
Toujours en commun
Nos blondes, nos brunes
Parasite sans gêne,
Sans gêne dans l’âme
Importun quidam
Oui, si ça te gêne
De rester de temps en temps un peu à jeun
Même pendant le carême
Chez moi ce n’est pas le marché commun
Faut que tu comprennes
Ma femme, oui, ma femme
Mon amour suprême
Non, non, non quidam,
Celle que mon cœur aime,
C’est pour un,
A savoir ma poire,
Et ce sera toujours pour un
Je te le dis ce soir
Non, non ma femme
Ce n’est pas pour ta pomme
Je te le dis homme à homme,
Non, non, non quidam
Ni pour toi, ni non plus pour aucun
Non, non, non quidam
Oui, ma femme c’est ma femme,
On ne veut aucun marché commun
Je te le dis quidam
D’homme à homme
Non, ma femme
Ce n’est pas comme,
Tous en commun,
Comme mon rhum
Qu’on boit en commun.
LE PARASITE.
Toujours chez moi
Non, jamais chez toi
Ton amitié c’est quoi :
Bien m’exploiter, moi ?
Non, tu ne dors pas
A la belle étoile,
Tu veux me foutre moi
Bien plus qu’à poil
En me dépouillant vraiment
Vraiment jusqu’à l’os.
Si mes chers gosses
Ont assez pour se mettre
Sous leurs petites dents
Tu te crois malin peut être
Abuser d’un couillon
C’est quoi un tel comportement
Et dis ça va durer longtemps ?
C’est sûr bien sûr que non.
Parasite, parasite
Toujours bernard-l’ermite
Dans la coquille,
Jamais la coquille
Chez bernard-l’hermite,
Parasite, parasite.
T’as rien d’autre
A faire mon cher
Que d’être chez les autres
T’es pire mon cher
Que les colles roche
De nos rivières
Car là où ça cloche
Tu es toujours collé
Chez nous sans te gêner
Et tu crois qu’on est obligé.